Le vaccin, toute une histoire. |
Écrit par Destinationsante.com |
Mercredi, 23 Avril 2014 11:48 |
S’ils font partie de notre quotidien –au point de nous donner l’impression d’avoir toujours existé – les vaccins ne sont en fait pas si anciens que cela. Le principe même de vaccination n’a pas plus de trois siècles. Il repose sur la découverte d’un médecin Anglais, Edward Jenner, dont les travaux seront repris un siècle plus tard par Louis Pasteur. Jenner exerçait dans la campagne anglaise des... années 1770-1790. Il s’est aperçu que les fermières qui trayaient les vaches ne développaient pas la variole. En revanche, elles étaient infectées par le cowpox, autrement dit la variole bovine ou vaccine. Il a donc eu cette idée de d’extraire du pus de la main d’une fermières pour l’appliquer par petites incisions sur la peau d’un jeune garçon. Jenner a ensuite exposé ce dernier à la variole afin de vérifier s’il était immunisé. Résultat, il l’était bien ! Nous sommes alors en 1798. (Cliquez ici pour lire l’histoire complète). Mais il faudra attendre Louis Pasteur pour que le principe de vaccination soit expliqué. Dans les années 1880, avec ses collaborateurs, il a constaté que certaines bactéries responsables du choléra des poules, mises en culture pendant plusieurs semaines ou exposées à des conditions défavorables, se modifiaient et perdaient de leur virulence. Il a ensuite testé ce principe en inoculant des fragments de bactéries sur l’animal et s’est ainsi rendu compte que ce dernier était protégé d’une infection ultérieure. Pasteur venait ainsi de découvrir la vaccination par des germes pathogènes atténués. Il applique ce principe à d’autres maladies animales (le charbon du mouton, le rouget du porc), puis à la rage. Pasteur réussit à atténuer – sans l’avoir identifié – l’agent responsable de la rage. Ce fut le premier vaccin contre cette maladie, appliqué en 1885 sur un jeune garçon, Joseph Meister. Cliquez ici pour lire l’intégralité de l’épopée pasteurienne. Depuis, l’histoire de la vaccination est en marche (liste non exhaustive) :
Source: Institut Pasteur, avril 2014. |