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LUTTE CONTRE EBOLA : Les ministres Ousmane Koné et Empé mobilisent les habitants des localités frontalières

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Arrêter Ebola sans fermer les frontières avec la Guinée, c'est le credo du gouvernement qui a engagé une guerre sans merci contre la maladie à virus Ebola. Ce message a été délivré le weekend end dernier par le ministre de la Santé, Ousmane Koné et son collègue du Commerce, Abdel Karim Konaté dit Empé à Selingué, Bougouni, Yanfolila, Badogo, Zégoua et Sikassso.

Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Ousmane Koné et son collègue du Commerce, Abdel Karim Konaté ont sillonné le samedi et le dimanche derniers plusieurs villes et villages frontaliers de la Guinée. L'objet de cette visite était de s'enquérir de l'état de fonctionnement du dispositif de prévention contre la maladie à virus Ebola et appeler les habitants de ces localités, à la vigilance.

A Sélingué, la délégation a été accueillie à un poste de contrôle mixte de gendarmerie, douane et de santé. Le constat de la mobilisation a été fait par les ministres. A l'aide de thermomètre à infrarouge, les équipes de contrôle sanitaire soumettent tous les passagers à un contrôle strict de température. Le même dispositif existe au cordon sanitaire placé à la sortie du barrage hydroélectrique de Selingué. Sur ces deux endroits, les deux ministres ont demandé aux chauffeurs rencontrés sur place d'aider les équipes sanitaires au respect de la mesure de contrôle de température des occupants de leurs véhicules. Il a indiqué que l’ensemble des membres du gouvernement et le président de la République sont soumis aussi à la prise de température et au lavage des mains au savon.

 

Comme pour dire que nul n’est au dessus des efforts de  lutte contre Ebola au Mali.

 

C'est le principal message livré aux chefs de village de la commune urbaine de Baya et environs. Les échanges ont porté également sur : le mode de transmission et de prévention de la maladie à virus Ebola ; la gestion de structures de santé dans les villages frontaliers ; le traitement des questions de santé dans les zones d'orpaillage… Le ministre Koné reconnait que certes la maladie à virus Ebola est grave mais l'on peut en guérir grâce à une prise en charge rapide. Le lavage des mains au savon avec de l'eau propre, la non-consommation de viande brousse, la limitation de déplacement dans les zones à épidémie... constituent entre autres moyens de prévention de la maladie.

Lors de cette visite les ministres ont demandé l'ouverture de registres dans les cordons sanitaires incluant la traçabilité des passagers à des besoins de santé. Cela permettra de retracer l'itinéraire des voyageurs.

Le transport outre la frontière de malades et de dépouilles mortelles a été déconseillé. La suspension de la chasse aux animaux de brousse a aussi été recommandée. Le ministre de la Santé a par ailleurs décidé d'humaniser les sites d'isolement en les ramenant dans les structures de santé.

Cette mission des deux ministres a été celle de belles annonces. Il s'agit entre autres de la mise à disposition prochaine d'un forage dans le centre de santé du village de Badogo (un village frontalier du cercle Yanfolila), le paiement des arriérés de salaires pour les agents de santés, et le déploiement de certains postes de contrôle par des éléments de force de sécurité en vue de rendre systématique le contrôle de température des passagers tel qu’instruit par le Chef de l'Etat.

A Zégoua, les habitants sont aussi mobilisés contre Ebola. L'imam de la ville, Bakary Koné, a même immolé son bœuf de labour en guise de sacrifice contre Ebola. Une visite à l'hôpital de Sikasso a mis fin à cette tournée ministérielle.

Ousmane Daou

 

 

 

Situation de la lutte contre la maladie à virus Ebola au Mali à la date du dimanche 07 décembre 2014

Ce jour dimanche 07 décembre 2014, la situation de la lutte contre la maladie à virus Ebola se présente comme suit :
- Sept (7) cas positifs : six (6) liés au patient guinéen et la fillette de Kayes ;
- Cinq (5) décès dont quatre (4) liés au patient guinéen ;
- Zéro (0) nouveau cas confirmé ce jour ;
- Zéro (0) suspect ce jour ;
- Le nombre de personnes-contacts est de 26,
- Le nombre de contact suivi ce jour est de 26,
- Le nombre de contacts non vus est de zéro (0) soit un taux de suivi de 100%,
Un (1) cas confirmé en traitement dans un centre spécialisé est dans un état stable,
-Un (1) cas guéri et libéré le vendredi 28 novembre 2014.

Malgré la stabilisation de la situation, le Gouvernement appelle la population à la vigilance, et à signaler tout signe pouvant évoquer cette maladie aux services compétents, afin de réunir toutes les conditions favorables à une guérison.

Le Gouvernement renouvelle son soutien aux agents de la santé et aux services de sécurité pour faire respecter avec rigueur les consignes de contrôle sanitaire.

Le Gouvernement remercie l’ensemble de la communauté internationale pour son appui conséquent dans la lutte contre la maladie, et ses témoignages de solidarité à l’endroit du Mali.

Le Gouvernement invite toutes les personnes ayant eu des contacts directs ou indirects avec les personnes déclarées positives à se faire identifier, pour un contrôle sanitaire, en appelant les numéros verts : 80 00 89 89 / 80 00 88 88 / 80 00 77 77.

Bamako, le 07 décembre 2014
Le Coordinateur du Centre Opérationnel d’Urgence
Pr Samba Sow

Rapport interne de l’OMS au MALI de la Maladie à virus Ebola (Situation du 6 décembre 2014)

Situation cumulée à la date du 6 décembre 2014 se présente comme suit :

Pas de nouveau cas suspect notifié ce jour ;
Un seul cas confirmé est hospitalisé au centre de traitement de Bamako ;
la journee a été également marquée par la visite du Premier Ministre dans le district sanitaire de Kangaba (Région de Koulikoro), accompagné d’une
forte délégation.

Pour plus d'information, veuillez télécharger le rapport ci dessous

Situation de la maladie à virus Ebola à la date du 5 décembre 2014

Ce jour vendredi 05 décembre 2014, la situation de la lutte contre la maladie à virus Ebola se présente comme suit :

- Sept (7) cas positifs : six (6) liés au patient guinéen et la fillette de Kayes ;
- Cinq (5) décès dont quatre (4) liés au patient guinéen ;
- Un (1) cas confirmé est toujours en traitement dans un centre spécialisé ;
- Zéro (0) nouveau cas confirmé ce jour ;
- Zéro (0) nouveau suspect ce jour ;
- Le cas suspect enregistré hier jeudi 04 décembre a été testé négatif ce jour ;
- Levée de suivi sur 33 personnes-contacts ;
- Le nombre de personnes-contacts est de 28 ;
- Le nombre de contact suivi ce jour est de 25 ;
- Le nombre de contacts non vus est de deux (2) soit un taux de suivi de 92,59% ;
- Un (1) cas a été guéri et libéré le vendredi 28 novembre 2014.

Malgré la stabilisation de la situation, le Gouvernement appelle la population à la vigilance, et à signaler tout signe pouvant évoquer cette maladie aux services compétents, afin de réunir toutes les conditions favorables à une guérison.

Le Gouvernement renouvelle son soutien aux agents de la santé et aux services de sécurité pour faire respecter avec rigueur les consignes de contrôle sanitaire.

Le Gouvernement remercie l’ensemble de la communauté internationale pour son appui conséquent dans la lutte contre la maladie, et ses témoignages de solidarité à l’endroit du Mali.

Le Gouvernement invite toutes les personnes ayant eu des contacts directs ou indirects avec les personnes déclarées positives à se faire identifier, pour un contrôle sanitaire, en appelant les numéros verts : 80 00 89 89 / 80 00 88 88 / 80 00 77 77.

Bamako, le 05 décembre 2014
Le Coordinateur du Centre Opérationnel d’Urgence
Pr Samba O. SOW

EBOLA : UN NOUVEAU MOBILE AU CENTRE D'INFECTIOLOGIE CHARLES MEREUX DE BAMAKO

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L'inauguration du laboratoire a été fait en présence du représentant du ministère malien de la santé le Dr Ousmane Doumbia et des diplomates français et allemands. Il est composé de plusieurs appareils et équipements médicaux.
L'ambassadeur d'Allemagne au Mali Günter Overfeld.a indiqué que les professionnels maliens de la santé seront formés par des experts Allemands et français.
Le laboratoire entièrement équipé et près à l'utilisation, sera comme son nom l'indique, présent sur l'ensemble du territoire national en cas de besoin.
Le Dr Doumbia se réjouit du fait que "le laboratoire permettra de lutter plus efficacement contre Ebola". Il précise que ce labo est capable de diagnostiquer d'autres maladies tel que le paludisme.
Le coordinateur du centre opérationnel d'urgence de lutte contre Ebola au Mali, Pr Samba Sow a estimé que : " ce nouvel outil permettra un gain de temps précieux à la fois pour le diagnostic et pour la prise en charge des cas confirmés. Cela augmentera ainsi leurs chances de survie". Le Pr Sow ajoute que : "La première chose qu'on va gagner avec ce laboratoire, c'est le temps qui va permettre une meilleure prise en charge des cas confirmés positifs". Un autre avantage non moins négligeable pour le coordinateur du Centre Opérationnel d'Urgence, le transport sécurisé des prélèvements. Pr Sow rappel que dans certains pays tel que la Guinnée voisine, des convois de prélèvements ont été attaqués, des prélèvements ont été subtilisés.
Selon un bilan publié hier jeudi par l'Organisation Mondiale de la Santé, l'épidémie actuelle d'Ebola a fait 6.113 morts sur 17.256 cas recensés. Ces chiffres concernant essentiellement le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée Conakry.
Selon le dernier bilan du Centre Opérationnel d'Urgence, le Mali enregistre actuellement 7 décès dus à Ebola et une guérison datant du 26 novembre.
Le gouvernement du Mali a, dans un communiqué publié ce jeudi 3 décembre, annoncé la confirmation d'un cas demeurait en traitement dans un centre spécialisé. 58 personnes ayant pu avoir des contacts avec les porteurs du virus sont sous surveillance sanitaire.

Ebola: Visite du Directeur régional de l'OMS pour l'Afrique et de l'envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Ebola à Koulouba

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Le Président de la République Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA a reçu en audience en début de soirée ce mercredi, le Directeur régional de l'OMS pour l'Afrique en fin de mission Dr Luis Gomes SAMBO.
Il était accompagné de l'envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Ebola David NABARRO, du Représentant résident de l'OMS Dr Ibrahima Socé Fall nommé récemment chef de la mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre Ebola au Mali, et du Conseiller spécial du Président de la République chargé de la riposte contre Ebola au Mali, Prof. Samba SOW.
Le Chef de l'Etat et ses hôtes ont essentiellement parlé de la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. Ils ont, en particulier, passé en revue le dispositif de riposte nationale contre la maladie, ainsi qu’ils ont évalué les urgences à mettre en place pour éviter de nouvelles contaminations.
Les hôtes du Chef de l'Etat l’ont félicité pour les mesures mises en place afin de contrer la maladie. Enfin, ils ont réitéré leur engagement à accompagner le Mali dans le dur et long combat contre Ebola.

Ebola : trois traitements vont être testés en Guinée et au Liberia

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A la mi-décembre, un traitement curatif contre Ebola va être expérimenté en Guinée forestière, dans le centre de Guéckédou géré par Médecins sans frontières (MSF). C’est une équipe de l’Inserm qui va diriger ce premier essai sur des malades infectés par le virus qui, depuis le début de l’épidémie déclarée fin mars, a fait 5 674 morts sur 15 901 cas principalement dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée), selon le bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du 26 novembre. Il s’agit de la première des trois expérimentations de traitement thérapeutique coordonnées par l’OMS.

A Guéckédou, l’équipe va tester le favipiravir, un médicament mis au point contre la grippe par le laboratoire japonais Toyama Chemical, filiale de Fujifilm. Cet essai devrait être étendu à deux autres centres de traitement, situés aussi en Guinée forestière : l’un à Macenta, ouvert par la Croix-Rouge française le 18 novembre ; l’autre à N’Zérékoré, qui doit accueillir ses premiers malades fin novembre, sous la responsabilité de l’ONG internationale Alima.

« L’essai principal va se faire sur soixante adultes, volontaires, arrivés au centre dans les quarante-huit heures après les premiers symptômes, car pour être efficace, il ne faut pas que le malade soit trop atteint », explique le docteur Xavier Anglaret, directeur de recherches Inserm, venu en Guinée pour coordonner l’expérimentation.

Des fortes doses, largement supérieures à celles préconisées pour traiter les grippes sévères, seront administrées s...


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/28/ebola-trois-traitements-vont-etre-testes-en-guinee-et-au-liberia_4531090_3244.html#V2q4Eeoaqejz9kL8.99

 

 

 

Ebola : des chercheurs vont expérimenter en Guinée un test en 15 minutes

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Le prototype, mis au point par l’Institut Pasteur de Dakar, est six fois plus rapide que les tests actuellement utilisés, qui nécessitent près de deux heures.

Des chercheurs vont expérimenter en Guinée, un des pays les plus touchés par l’épidémie d’Ebola, des tests de détection du virus qui ne prendraient qu’un quart d’heure, ont annoncé vendredi le gouvernement britannique et la fondation caritative Wellcome Trust qui financent l’initiative. Le prototype, mis au point par l’Institut Pasteur de Dakar, est six fois plus rapide que les tests actuellement utilisés, précisent l’organisation et le département britannique d’aide au développement dans un communiqué commun.

«Un test fiable de 15 minutes qui pourrait confirmer des cas d’Ebola serait un outil efficace pour gérer l’épidémie d’Ebola, permettant l’identification, l’isolement et le traitement des patients dès que possible», a déclaré une responsable de Wellcome Trust, Mme Val Snewin. Elle a précisé que les tests étaient conçus pour être utilisés dans des dispensaires ruraux où l’électricité et les systèmes de réfrigération font souvent défaut.

Les essais seront menés dans les semaines à venir par des chercheurs de l’Institut Pasteur de Dakar dans un centre de traitement d’Ebola de Conakry, la capitale guinéenne. Les nouveaux tests «pourront quadrupler le nombre de tests auxquels on peut procéder chaque jour et faciliter la lutte contre la propagation d’Ebola», a ajouté la secrétaire au Développement international Justine Greening, citée dans le communiqué. Les tests actuels, basés sur la détection génétique du virus, prennent en moyenne un peu plus de deux heures et doivent être pratiqués exclusivement en laboratoire.

Des tests rapides sont actuellement en cours de développement dans plusieurs pays, notamment au Japon et aux Etats-Unis. En octobre, des chercheurs français du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), avaient également développé un test de diagnostic rapide en moins de 15 minutes.

Ebola a fait près de 5 700 morts, pour l’essentiel dans trois pays d’Afrique de l’Ouest. La Guinée d’où est partie l’épidémie a enregistré 1 260 morts au 23 novembre, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé.

Source: Liberation.fr