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Actualités news (713)

Croisade contre les moustiques et les rats à Bamako

Une opération de désinsectisation et de dératisation dans les 6 commune de Bamako à partir du lundi 16 décembre 

DANS LES 6 COMMUNES DU DISTRICT DE BAMAKO. 
Dans le cadre de la promotion d’un milieu de vie assaini et de la lutte contre les maladies vectorielles dont la Dengue, le paludisme, la fièvre jaune, la Fièvre Lassa, la peste…, le Ministère de la Santé et des Affaires sociales, à travers ses services techniques (la Direction Générale de la Santé et de l’Hygiène Publique et la Direction Régionale de la Santé du District de Bamako), organise du 16 au 23 Décembre 2019, une campagne de désinsectisation et de dératisation dans les 6 communes du District de Bamako et environnants. 

Le ministère de la Santé et des Affaires Sociales rassure l’opinion publique que le mode d’emploi des produits utilisés dans le cadre de cette opération fait qu’ils n’auront pas d’effet nocif sur la santé des populations. 

Toutefois, le ministère de la Santé et des Affaires Sociales rappelle que la consommation des rats et autres insectes tués par les insecticides est fortement déconseillée.

Le ministère de la Santé et des Affaires Sociales sait compter sur la collaboration et la bonne compréhension de tous pour la réussite de cette opération.

Bamako, le 15 Décembre 2019
P/Le Ministre/P.O 
Le Secrétaire Général P.I  
Dr Mohamed BERTHE

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POUR REPONDRE A DES BESOINS DE SANG : Michel Hamala donne de son sang pour sauver une vie Il a fait fi de son âge, de son rang pour accepter volontiers de donner du sang, de son sang, pour sauver des vies.

 

C’était le samedi dernier à l’hôpital Gabriel Touré à l’occasion de la journée de don de sang, initiée par l’Association globale santé solidarité Mali (AGSSM) en partenariat avec le département en charge de la santé.

Michel Hamala Sidibé a profité de l’occasion pour inviter chacun à être un donateur volontaire de sang. L’AGSSM, une organisation humanitaire malienne, présidée par Djimé Kanté, agent de l’hôpital Gabriel Touré, a organisé le samedi 9 novembre -en partenariat avec le MSAS- une journée don de sang à l’hôpital Gabriel Touré. Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, informé de la belle initiative, a répondu, de manière surprenante, à l’appel pour encourager les initiateurs de cette opération mais aussi et surtout les nombreux volontaires qui ont accepté -dans l’anonymat- de donner de leur sang pour sauver des vies. Michel Hamala Sidibé ne s’est pas seulement contenté de féliciter les initiateurs, mais a tenu à montrer l’exemple que notre sang peut sauver une autre vie. Les manches de son grand boubou soigneusement arrangées sur les bras, Michel Hamala Sidibé s’est fait d’abord prendre la tension après avoir répondu à quelques questions de l’agent médical notamment sur son âge et la dernière fois où il a donné du sang.

Après cette étape, l’ancien patron de l’ONU-Sida et ministre de la Santé et des Affaires sociales s’est dirigé vers une place libre entre deux autres généreux donateurs de sang. Très décontracté, le patron de la santé s’est fait piquer au niveau de l’avant-bras de la main gauche. Le sang coule dans la poche posée en bas. Le ministre Sidibé profite de l’occasion pour expliquer les bienfaits d’un acte simple mais indispensable pour sauver des vies dans certaines situations. « Le sang n’a pas de substitut. C’est quelque chose qui est unique et si nous ne l’avons pas, nous ne pouvons pas, dans les situations d’urgence, sauver des vies. Si on parle de situation d’urgence, je pense par exemple à cette mère qui devrait donner un enfant et qui se trouve dans une situation hémorragique, on n’est obligé de trouver du sang pour elle ; les blessés de guerre, les accidentés, etc. en ont aussi besoin », a souligné Michel Hamala Sidibé.

Il a chaleureusement félicité le président de l’AGSSM et invité chacun à être un donateur volontaire. « Quand vous donnez le sang, vous sauvez quelqu’un que vous ne connaissez peut être pas mais qui était dans le besoin. Ça c’est très important pour moi », a-t-il poursuivi. En plus du ministre de la Santé et des Affaires sociales, une quarantaine d’autres personnes ont répondu à l’appel de l’AGSSM. Quelques heures plutôt ceratins cadres du département de la santé, notamment le conseiller technique Sékou Oumar Dembélé et le Chargé de Communication, Markatié Daou, avaient donné du sang. Cette journée de collecte de sang a été initiée par l’Association globale santé solidarité Mali après un besoin présent de sang constaté à la pédiatrie de l’hôpital Gabriel Touré et d’autres hôpitaux du Mali. « L’AGSSM organise chaque année des collectes de sang. Et cette année nous l’organisons en ce moment précis suite aux décès d’enfants constatés dans différents services pédiatriques. C’est la période de forte neuropaludisme et souvent des enfants meurent d’anémie », a souligné Djimé Kanté, président de l’AGSSM. A travers cette activité, l’Association globale santé solidarité Mali répond également à l’appel du président de la République en faveur de l’armée. « Il demande à ce que les Maliens se donnent la main et qu’on fasse l’union sacrée derrière notre armée.

Certains peuvent marcher, certains peuvent faire des meetings, mais en tant qu’association ce que nous pouvons faire c’est de mettre à la disposition des structures de santé des poches de sang au cas où des blessés de guerre arrivaient qu’elles aient au moins du sang à leur disposition pour la prise en charge des militaires », a précisé M. Kanté. Agent à l’hôpital Gabriel Touré, Djimé Kanté a remercié le ministre de la Santé pour non seulement sa présence mais aussi pour le don de son sang. « Nous ne sommes pas du tout surpris parce que dès que nous l’avons contacté, il nous a dit être dans la même logique. Sa présence et aussi son don de sang ne nous ont pas surpris. Nous le remercions et nous le félicitons pour le geste », s’est exclamé Djimé Kanté. L’AGSSM entend rééditer cette opération de collecte de sang le samedi prochain. Des compagnes de sensibilisations seront bientôt lancées à Bamako dans ce sens.

Maliki Diallo

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RIPOSTE AUX CAS DE DENGUE DECLARES EN COMMUNE VI: Une vaste opération de fumigation a eu lieu le week-end

 

Des cas de Dengue ont été déclarés le jeudi 31 octobre 2019 dans le district sanitaire de la Commune VI de Bamako et de Kalanbacoro.

Pour circonscrire cette maladie, le département de la Santé, en plus de ma sensibilisation à la lutte contre le fléau, agit. Hier, plusieurs quartiers de la Commune VI et de Niamana ont été pulvérisés aux fins de détruire des caches et gites de vecteurs responsables de la Dengue et d’autres maladies. Après la déclaration des 6 cas de Dengue, place à un combat acharné pour circonscrire l’expansion de la maladie dans le district de Bamako. C’est dans cette optique que le ministère de la Santé et des Affaires sociales, à travers ses services techniques, a organisé une vaste opération de fumigation dans les quartiers de Missabougou, Faladié, Yirimadio, Sogoninko, Magnambougou Est, Banankabougou, ainsi que les zones de recasement des déplacés du centre (Niamana, Garbale, Centre Mabilé). L’opération conduite par la directrice régionale de la santé, s’est déroulée hier dimanche 10 novembre 2019 entre 16h et 20h. Il s’agit pour le département de la Santé de prendre des précautions pour éviter l’expansion de la maladie dans le district de Bamako sachant que les premiers cas de Dengue ont été découverts dans les communes et quartiers pulvérisés. Maladie banale, la Dengue est une maladie virale causée par un virus appartenant à la famille des flaviviridae. Elle est provoquée par un arbovirus transmis par les moustiques Aedes (Ae aegypti et Ae albopiticus). Le virus de la Dengue est transmis par la piqûre diurne (tôt le matin vers 6h et dans l’après-midi vers 16h) d’un moustique du genre Aèdes ou moustique tigre qui se reconnait par sa couleur sombre et des marques blanchâtres sur les pattes (en bambara : Réal-sossoni ou Mourountouni). Cette prompte riposte des services techniques du ministère de la Santé et des Affaires sociales permettra, sans nul doute, de mettre fin à la propagation de cette maladie de Dengue dans le pays, une maladie dont le taux de létalité est très minime. Cette activité de pulvérisation traduit en acte la détermination du département de la santé à vite cerner la maladie. En tous cas, le passage des équipes de pulvérisation et de fumigation a été salué par des réactions de soulagement et d’espoir d’amélioration du cadre de vie. Ce travail dénote de la dynamique de changement porté par le ministre Michel Hamala Sidibé au secteur de la santé par une stratégie de prévention des maladies à travers la communication, la sensibilisation et l’éducation pour la santé et l’hygiène permettant de sauver des vies dans notre pays. En plus de cette opération, le département de la santé invite les populations au respect des mesures d’hygiène collectives et individuelles.

MSAS

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COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES SUR LA SITUATION DE LA DENGUE AU MALI.

Dans le cadre de la surveillance épidémiologique, le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales informe l’opinion nationale et internationale de la notification, le jeudi 31 octobre 2019, de cas de dengue en Commune VI du district de Bamako et dans le district sanitaire de Kalabancoro.
Face à cette situation, un dispositif robuste de riposte a été mis en place.
A la date du 5 novembre 2019, quatorze (14) cas suspects ont été notifiés et répartis comme suit :
- 11 cas suspects à Yirimadio,
- 2 cas suspects à Niamana,
- 1 cas suspects à Banankabougou.

Parmi ces cas suspects, six (6) ont été testés positifs aux laboratoires du Centre Universitaire de Recherche Clinique (UC RC) et du Centre d’Infectiologie Charles Mérieux (CICM) de Bamako.
Sur les six (6) cas positifs, trois (3) sont de Yirimadio, âgés de 3, 16, et 20 ans, deux (2) de Niamana, âgés de 2 et 13 ans et un (1) de Banankabougou âgé de 49 ans.

Tous les cas ont été pris en charge et se portent bien. On ne déplore aucun cas de décès.

Ainsi, les actions suivantes sont en cours :
- l’investigation et la prise en charge des cas,
- la pulvérisation intra et extra domiciliaire dans les localités concernées,
- l’activation des comités de gestion des épidémies et catastrophes à tous les niveaux du système de santé,
- le renforcement des capacités du personnel et des stocks des intrants,
- le renforcement de la surveillance épidémiologique sur toute l’étendue du territoire national,
- l’information et la sensibilisation des populations sur les mesures de prévention de la maladie.

Le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales invite les populations à observer les mesures de prévention ci-après :
- mesures individuelles : l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides ; les crèmes répulsives ; le port d’habits amples et à manches longues ;
- mesures collectives : l’assainissement de l’environnement (l’hygiène et la salubrité quotidienne, le désherbage, la destruction des sources d’eaux stagnantes, la pulvérisation domiciliaire, des espaces verts).
Le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales invite les populations à rester sereines, et les rassure que toutes les mesures sont prises pour maintenir notre pays indemne de toute épidémie.
Bamako, le 5 novembre 2019

P/Le Ministre/PO
Le Secrétaire Général

Dr Mama COUMARE
Chevalier de l’Ordre National

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COMMUNE VI : une riposte de taille face à des cas de Dengue déclarés

Des cas de Dengue ont été déclarés le jeudi 31 octobre 2019, dans le district sanitaire de la commune VI de Bamako. Grace à l’efficacité du dispositif de surveillance épidémiologique du ministère de la Santé et des Affaires Sociales, fonctionnant 7 jours sur 7, la situation a été mise sous contrôle.   

Classée parmi des maladies tropicales négligées (MTN) par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Dengue est une maladie virale causée par un virus appartenant à la famille des flaviviridae. Elle est provoquée par un arbovirus transmis par les moustiques Aedes (Ae aegypti et Ae albopiticus). Il existe quatre types d’arbovirus responsables de la Dengue, sérologiquement différents, mais étroitement apparents : virus de la Dengue (VEND) 1, 2, 3 et 4.

Le virus de la Dengue est transmis par la piqûre diurne (tôt le matin vers 6h et dans l’après-midi vers 16h) d’un moustique du genre Aèdes ou moustique tigre qui se reconnait par sa couleur sombre et des marques blanchâtres sur les pattes (en bambara : Réal-sossoni ou Mourountouni).

Le jeudi dernier, 11 cas suspects de Dengue ont été notifiés au Centre de santé de référence (Csréf) de la commune VI du district de Bamako, dont cinq cas confirmés positifs par le laboratoire BIO MERIEUX.

Sur les cinq cas positifs, trois sont de Yirimadio. Des sujets âgés respectivement de 3, 16, et 20 ans. Deux cas de Niamana (district sanitaire de Kalanba coro), âgés respectivement de 2 et 13 ans. Dès la confirmation de ces cas de Dengue, un dispositif robuste de riposte a été mis en place au niveau du district sanitaire de la Commune VI, sous la supervision de la direction régionale de la santé et de la direction générale de la santé et de l’Hygiène publique, afin de décrire les caractéristiques individuelles des cas, de faire la recherche active d’autres cas et de mettre en place les mesures de prévention et de contrôle. Les agents de santé ont également procédé à des pulvérisations intra et extra domiciliaires dans les localités suspectées. Cette prompte riposte des services techniques du ministère de la Santé et des Affaires Sociales a permis de mettre cette courte épidémie de Dengue sous contrôle.

Cette manière de gérer, qui est à l’actif du ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, a vite rassuré les populations. En effet, depuis son arrivée à la tête du département, Michel Hamala Sidibé s’est investi à développer une stratégie de prévention des maladies à travers la communication, la sensibilisation et l’éducation pour la santé et l’hygiène qui permettent de sauver beaucoup de vies dans notre pays.

CCOM-MSAS

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SERVICES DE SANTE : Les Pays-Bas offrent six véhicules pour la région de Mopti

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a procédé, le vendredi 18 octobre 2019, à la remise des clés de six véhicules dont 3 pick-up (double cabine) et trois ambulances à la direction régionale de la santé de Mopti.

Acquis grâce à l’appui financier de la Coopération néerlandaise au Mali pour environ 200 millions de F CFA, ces véhicules sont destinés aux cercles de Douentza, Koro et Djenné dans la région de Mopti où les services de santé rencontrent des difficultés à cause de l’insécurité qui règne au centre de notre pays.

Les fonds octroyés par les le Royaume des Pays-Bas dans le cadre de sa contribution au Programme de développement sanitaire et social (Prodess III) sont destinés au soutien à la mise en œuvre des plans opérationnels santé des régions où les indicateurs de santé sont particulièrement faibles comme la région de Mopti.

Le chef de la coopération de l’ambassade des Pays-Bas au Mali, Paul Tholen, a exprimé l’attachement de son pays au renforcement de l’accès aux services de santé de qualité dans la région de Mopti qui, dira-t-il, est une zone prioritaire vu les difficultés actuelles. A l’en croire, à court terme, ce don contribuera à l’amélioration de l’accès aux services de santé. Il a réaffirmé la disponibilité du Royaume des Pays-Bas à accompagner le gouvernement malien pour l’amélioration des indicateurs de santé.

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a remercié le Royaume des Pays-Bas pour ce don, qui, selon lui, va permettre de rapprocher les services de santé des populations dans des zones du Centre du Mali qui connaissent l’insécurité. "Cet appui est le signe de votre engagement pour qu’il y ait toujours un pont entre les populations maliennes et les services de santé", a-t-il conclu.

A. D

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RÉSULTATS DE L'EVALUATION DE LA PERFORMANCE DE L’ANEH : trois hôpitaux du Mali se démarquent

L’Agence nationale d’évaluation des hôpitaux (Aneh) a restitué, le vendredi 18 octobre 2019 à son siège, les résultats de l’évaluation de la performance des hôpitaux au titre de l’année 2018. Le Ciwara de l’hôpital le plus performant en 2018 a été décerné à hôpital de Sikasso, suivi de l’hôpital du Mali et de l’hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg. La cérémonie était présidée par le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé.

L’objectif de cette évaluation était d’inciter les établissements publics hospitaliers et les établissements privés hospitaliers participant au service public à améliorer leurs performances et la qualité des soins offerts aux clients du périmètre hospitalier.

Au titre de l’année 2018, l’évaluation de la performance des hôpitaux de l’Agence nationale d’évaluation des hôpitaux (Aneh) a concerné les 12 établissements publics des capitales régionales et du district de Bamako et l’hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg. Les critères d’évaluation étaient, entre autres, la disponibilité des médicaments essentiels, la conformité et la disponibilité de la prise en charge des urgences, le taux de satisfaction des usagers, le taux de recouvrement des recettes, le taux de conformité des dossiers médicaux, le taux de conformité de la gestion des déchets hospitaliers, le taux moyen de disponibilité des dix examens biomédicaux, le taux de mortalité intra hospitalier, le taux de mortalité maternelle intra hospitalier, le taux de mortalité des enfants de 0 à 59 mois, le taux de fonctionnalité des organes d’administration et de gestion.

Sur les treize établissements hospitaliers évalués, l’hôpital de Sikasso a été classé hôpital le plus performant en 2018 avec 93 points, suivi de l’hôpital du Mali (63 points) et de l’hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg (62 points). Ces trois hôpitaux ont reçu des diplômes avec le Ciwara pour l’hôpital de Sikasso.

Le directeur général de l’Aneh, le médecin colonel-major Karim Camara, a remercié les hôpitaux pour leur collaboration pendant l’évaluation qui, selon lui, découle de la volonté du département de la Santé et des Affaires sociales d’encourager le mérite.

Le directeur général de l’hôpital de Sikasso, Dr. Dadé Ben Sidi Ben Bouyé Haïdara, n’a pas caché sa satisfaction après ce classement. "C’est un sentiment de joie et de satisfaction qui m’anime. Ce prix est la reconnaissance des efforts de tout le personnel de l’hôpital de Sikasso. Nous remercions et encourageons les populations de Sikasso qui ont su comprendre tout ce qu’on leur demande comme recommandation pour la mise en œuvre des suggestions et remarques de l’Aneh", a-t-il déclaré.

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a félicité l’hôpital de Sikasso tout en exhortant les autres établissements hospitaliers à améliorer leurs performances pour le bien-être des populations maliennes en matière de santé. "Il est très important qu’il y ait une obligation de rendre compte, sinon, il n’y aura jamais d’obligation de résultat, et sans obligation de résultat, il n’y aura pas de transparence. On n’est pas là pour juger les hôpitaux mais on a voulu que ces indicateurs puissent aider les hôpitaux à comprendre qu’ils ne performent pas de la même manière. On ne doit pas avoir peur d’aller vers ce genre de comparaison saine. On a besoin de démontrer qu’il y a des choses qui marchent et qu’il y a des choses qui marchent un peu moins bien, mais ça c’est la transparence, il faut aller vers ça. Aujourd’hui, je suis fier de l’hôpital de Sikasso que j’avais visité. J’étais très heureux de la propreté, de la bonne organisation, de la gestion effective et efficiente du personnel de cet hôpital. Il faudra transférer les bonnes pratiques des uns chez les autres pour que tous les hôpitaux du Mali soient plus performants", a-t-il ajouté.

Le ministre Sidibé a aussi appelé les hôpitaux à mettre les patients au cœur de leurs préoccupations, car, soulignera-t-il, aucune évaluation n’aura de sens si on ne voit pas la satisfaction des patients. Selon lui, la transformation de nos hôpitaux dépendra de la satisfaction des patients.

A. Diamouténé

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Ressources humaines et Réforme de la Santé

Sur le rapport du ministre de la Santé et des Affaires sociales, le Conseil des Ministres (en sa session du vendredi 20 septembre) a pris acte :

1. d’une communication écrite relative à la politique nationale de développement des ressources humaines du secteur santé, développement social et promotion de la famille et son plan stratégique intégré 2019-2023

La politique nationale 2009-2015 de développement des ressources humaines des secteurs ci-dessus visait à garantir l’offre de soins de santé de qualité et une protection sociale équitable à travers une bonne gestion des ressources humaines.

Sa mise en œuvre a permis notamment de réaliser des infrastructures sanitaires, de former des médecins spécialistes et d’améliorer le taux de couverture sanitaire.

La présente politique nationale est élaborée pour consolider ces acquis, prendre en compte les besoins nouveaux des ressources humaines du secteur de la santé, du développement social et de la promotion de la famille.

La mise en œuvre des actions préconisées par la politique contribuera notamment à :

- atténuer la crise des ressources humaines des secteurs ciblés ;
- améliorer l’offre de soins de santé et la qualité des services offerts ;
- assurer une meilleure distribution de l’aide sociale ;
- renforcer l’autonomisation de la femme, la protection de l’enfant et la résilience dans la lutte contre la pauvreté.

La politique nationale de développement des ressources humaines du secteur santé, développement social et promotion de la famille est assortie d’un plan d’actions stratégique 2019-2023 dont le financement sera assuré par l’Etat, les collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers.

2. d’une communication écrite relative au document cadre de la réforme du système de santé du Mali 2019-2022

Le document cadre de la réforme du système de santé est le fruit d’une analyse situationnelle du système de santé au Mali.

Il vise à assurer le bien-être de la population par un système de santé performant, offrant des soins et services de santé de qualité avec une équité d’accès universel, dans des conditions de sécurité sanitaire optimales.

La mise en œuvre des actions préconisées par le document cadre contribuera entre autres à :

- améliorer la gouvernance du secteur de la santé ;
- restaurer la confiance des populations en leurs services de santé ;
- rehausser le niveau des indicateurs de santé relatifs à la santé maternelle et infantile ;
- garantir le financement durable du système de santé.

La réforme du système de santé s’inscrit dans le cadre de l’atteinte des objectifs de développement durable et participe de la mise en œuvre des initiatives du Président de la République dans le domaine de la santé.

 

 

 

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GAO : Michel Hamala Sidibé met en fonctionnement un nouvel hôpital de campagne ultra moderne

Accompagné du Directeur Central des Services de Santé des armées, le Général de brigade Boubacar Dembélé, de l’équipe médicale du rôle 2 Barkhane, des autorités sanitaires de la région de Gao, et du maire de la ville, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, a visité le nouvel hôpital de campagne de niveau 2 de Gao. Michel Hamala Sidibé a insisté sur la nécessité de rendre opérationnel cet hôpital qui a été inauguré, en juillet 2018.

Cet hôpital de niveau 2 a été construit grâce à un mémorandum d’entente entre le gouvernement malien et l’Union Africaine sur financement de la Corée du Sud. L’hôpital de niveau 2 équipé d’un plateau technique de dernière génération est mis à la disposition du gouvernement malien. Il permet la dispensation des soins de santé de qualité répondant aux normes et standards internationaux en matière de soutien médical. Il apporte un soutien médical aux forces armées maliennes(FAMas), aux populations civiles, ainsi qu’aux futurs déploiements de l’union africaine dans le nord du Mali et dans la région du Sahel. Il comprend 20 lits d’hospitalisation, des blocs opératoires, des salles de consultations, des salles de stockage, un laboratoire hyper équipé et une morgue de dix places. Inauguré, il y a 15 mois, cet hôpital de campagne de Gao n’était toujours pas opérationnel. Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a apporté lors de sa visite le déclic en décidant avec le déplacement de la Défense, des conditions pour le fonctionnement du joyau. Heureux d'avoir une telle infrastructure dans son dispositif hospitalier dans la region de Gao, le ministre Sidibé a insisté sur la nécessité de la rendre opérationnelle.

« Nous remercions le ministère de la Défense le gouvernement du Mali pour cet hôpital. La santé c’est aussi construire un espace de paix. Quand les gens ne sont pas en bonne santé, ils ont du mal à s’investir dans le renforcement de leur propre sécurité. Cet hôpital viendra aussi renforcer la dorsale sanitaire des forces armées et du coup booster le moral de la troupe. Il faudra opérationnaliser très rapidement cet hôpital, qui est un bijou avec des équipements de dernière génération. Nous exhortons les bénéficiaires et le personnel à bien l'entretenir.

Nous ferons tout à travers un plaidoyer assez fort auprès des partenaires pour avoir des consommables et des intrants», a-t-il déclaré. En tant que bénéficiaire, le directeur Central des Services de Santé des armées, le Général Boubacar Dembélé a promis de prendre soin du nouvel hôpital de niveau 2 de Gao pour le bien être des militaires et des civils. Pour lui, au nom du concept "One Health" une seule santé, cet hôpital servira à la fois aux militaires et à la population.

Belle preuve de collaboration avec l'Hôpital de rôle II de la Force Barkhane

Par la même occasion, le ministre de la Santé et des Affaires, Michel Hamala Sidibé a visité l’hôpital rôle 2 de la force Barkhane à Gao, équipé d’un laboratoire, d’un scanner, des salles d’hospitalisation. Le ministre Sidibé a souhaité une complémentarité entre les deux structures. Adhérant à cette proposition, le responsable de l’hôpital de rôle 2 de la force Barkhane, pense que les deux structures peuvent aller au-delà d’une simple complémentarité. Selon lui, les deux structures peuvent aussi investir dans le renforcement des capacités des jeunes infirmiers (stage de formation de 6 mois en France).

L'hôpital régional de Gao : la renaissance

Ensuite, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales s’est rendu à l’hôpital régional de Gao qui avait été mis à rude épreuve au moment de l'occupation de la ville par les djihadistes. L’hôpital regional de Gao renaît de ses décombres grâce à l’appui de la Croix rouge internationale et d’autres partenaires. Très propre, il est équipé de matériels ultra modernes avec des initiatives nouvelles se traduisant par la création de nouveaux services tel que le service de physiothérapie, qui est un service post opératoire apprenant aux malades opérés de pouvoir récupérer facilement. Michel Hamala Sidibé a visité les deux blocs opératoires et les salles d’hospitalisation où il a pu s'assurer des conditions de prise en charge des patients.

Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales a adressé ses félicitations au personnel de l’hôpital régional de Gao à qui il a demandé de prendre soin de l’hôpital sous sa forme actuelle et de faire en sorte que la qualité des prestations continuent à être meilleure pour le bonheur des populations.

A Diamouténé

 

 

 

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C’est la vie + : divertissement et changement social, une nouvelle approche pour promouvoir la santé

 

C’est la vie + est un projet unique qui a pour objectif final l’amélioration des connaissances, des attitudes et des comportements en matière de droits et santé sexuels et reproductifs en Afrique de l’Ouest. 

Au coeur de la campagne, des productions audiovisuelles pour la télévision, la radio et le web, entièrement produites sur le continent.  Lancée en 2015, la série télévisée a été créée par Marguerite Abouët (Aya de Youpongon) et Charlie Beleteau (Plus belle la vie). Elle est entièrement tournée et réalisée à Dakar, au Sénégal.
Autour des programmes de divertissement, des animations communautaires sur le terrain sont menées avec le Kit pédagogique C’est la vie !, un support d’éducation pour la santé, qui soutient l’impact des messages que la série contient. Des formations sont dispensées auprès des partenaires et des professionnel·les locaux pour que ceux·elles-ci puissent mener des séances de discussions, des projections-débat ou des ateliers sur la santé sexuelle et reproductive à partir de la série.
Le projet, porté par l’ONG sénégalaise RAES, est déployé à l’échelle continentale mais aussi à l’échelle communautaire dans 9 pays de la sous-région (Côte d’Ivoire, Mali, Burkina, Niger, Togo, Bénin, Tchad, Guinée, Sénégal), invitant les partenaires de la société civile à débattre de ces problématiques à l’échelle individuelle, communautaire et politique.

Objectifs

La campagne a pour objectifs de :

●    Diffuser des informations vérifiées au plus grand nombre pour renforcer les connaissances des téléspectateur·rice·s et des auditeur·rice·s
●    Libérer la parole et susciter un débat citoyen autour de questions de santé et des sujets de société
●    Plaider pour une plus grande implication des gouvernements dans la réalisation des droits à la santé sexuelle et reproductive, l’accès aux soins et la professionnalisation des personnels de santé
●    Favoriser l’adoption de comportements responsables en matière de santé sexuelle et reproductive en particulier chez les jeunes et les adolescent·e·s

Pour plus d'information télécharger le document ci-joint

Rendez-vous sur les réseaux sociaux du projet

www.cestlavie.tv 


Facebook @Cestlavie.tv
Instagram @cestlavie_tv


Youtube Chaîne C’est la vie

Ils parlent de nous !

Une série pour les droits des femmes 
Arte - Août 2018 
“ C’est sans doute le plus grand succès télévisé de ces dernières années en Afrique de l’Ouest.

C’est la vie !, feuilleton panafricain en partie financé par les Nations Unies, rassemble chaque soir depuis 2014 des centaines de milliers de téléspectateurs autour de la vie d’un centre de santé dans une ville imaginaire “

lien web https://www.youtube.com/watch?v=EdfX55UDbjk




Interview de Marguerite Abouet - “Nos histoires sont aussi passionnantes que celles de “Dallas” 
AFD - Septembre 2018 
“ Je voulais travailler avec des Africain·e·s, pour les Africain·e·s, avoir des jeunes filles africaines à la réalisation, des acteurs et des actrices d’ici, et c’est ce qu’on fait avec cette série. Avec la complicité du créateur de la série Plus belle la vie, on a même développé des studios en plein air dans un quartier de Dakar, des décors tournants, c’est une première. On est dans la formation, le développement d’infrastructures et de talents africains, c’est ça aussi qui m’a attirée.”



lien web https://www.afd.fr/fr/marguerite-abouet-nos-histoires-sont-aussi-passionnantes-que-celles-de-dallas


 

 

 

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