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IntraHealth souhaite une bonne Semaine Mondiale au Personnel de Santé du Mali

 

A l’occasion de la Semaine Mondiale du Personnel de Santé, du 03 au 09 Avril, IntraHealth Mali se joint à l’USAID Mali pour célébrer les agents de santé qui luttent chaque jour afin d’offrir des soins et des services de qualité à leurs communautés.
Le personnel de santé est défini comme "l’ensemble des personnes dont l’activité a pour objet essentiel d’améliorer la santé". Au Mali comme partout dans le monde, les agents de santé sont soumis à un stress et une insécurité croissants face à un environnement de plus en plus complexe.
C’est pourquoi nous profitons de cette journée pour féliciter tous les professionnels du secteur de la santé et par la même occasion reconnaître le travail de 20 prestataires de santé champions, pour leur contribution de taille à l’amélioration du système de santé du Mali.
1. M. Moriba Sinayoko,
‘‘Je n’ai pas eu la chance de faire des études mais je me sens aussi utile que les médecins car je contribue à la qualité des soins à travers l’hygiène et l’assainissement de l’hôpital. En plus de cela, j’apporte réconfort et soutien aux malades à des périodes critiques de leur vie’’. M. sinayoko est Technicien de surface et brancardier au bloc opératoire de l’hôpital Fousseyni de Daou de Kayes depuis bientôt 30 ans. ‘‘ Je remercie IntraHealth d’avoir pensé à moi car très souvent notre travail n’est pas reconnu’’.
2. Pr Samba Sow,
Il a été sans doute l’un des agents de santé les plus en vue en 2016. Champion de la riposte malienne contre la fièvre hémorragique à Virus Ebola, Pr Sow est le coordonnateur du Centre Opérationnel d’Urgence. Au four et au moulin, sa promptitude a permis au Mali d’éviter une des plus graves épidémies de son histoire.
3. Mme Touré Djeneba Togora,
Elle est la cheville ouvrière de la mise en place et la maintenance du nouveau système informatisé de gestion des ressources humaines au Mali (IHRIS). Une base de données de plus de 25.000 agents dont 15.000 prestataires de la santé. Aujourd’hui le système permet l’utilisation des données pour la prise des décisions rapide et efficace.
4. Dr Kamissoko Madi,
‘‘Les ressources humaines constituent le socle de toute intervention en santé. L’investissement des prestataires de la vaccination a été énorme dans l’aboutissement du processus d’élimination du poliovirus sauvage en 2008 au Mali’’. Il est chargé de surveillance épidémiologique à la Section Immunisation de Direction Nationale de la Santé.
5. Mme Touré Aminata Dagnoko,
Après avoir perdu sa mère dans les suites de couche à cause d’une hémorragie du Post-Partum, Aminata a passé 4 décennies à lutter contre la mortalité maternelle. D’abord comme sage-femme praticienne au centre de protection maternelle et infantile de Mopti, puis à l’hôpital Gabriel Touré où elle a sauvé la vie de centaines de femmes avant de rejoindre la Division de la Santé Familiale et Communautaire du Ministère de la Santé. ‘‘Pour être performant, l’agent de santé a besoin de sécurité et de meilleures conditions de travail’’.
6. Mme Mougnoussi Koné,
Sage-femme au CSREF de Ousoubidiangnan, Mme Koné a fortement contribué à l’offre des méthodes de planification familiale de longue durée dans son centre. ‘‘Un bon counseling PF entraîne une plus grande satisfaction du client et crée la confiance. C’est cela mon secret.’’
7. M. Issa Mahamane Cissé,
Assistant médical en Santé Publique, M. Cissé est chargé du Système d’Information Sanitaire et du Programme Elargi de Vaccination à la Direction Régionale de la Santé de Gao. Son dévouement a permis d’assurer la continuité des services de vaccination dans la région ainsi que la remontée des informations de la surveillance épidémiologique pendant l’occupation de la région par les groupes armés en 2012.
8. Pr Toumani Sidibé,
Ancien directeur national de la santé et du Centre de recherche d'étude et de documentation pour la survie de l'enfant (Credos), le Pr Sidibé est un champion de la recherche action. Il a été à l’origine de plusieurs stratégies qui ont contribué à la réduction de la mortalité infanto juvénile au Mali. ‘‘La PCIME par exemple a amélioré les performances des agents de santé et la qualité des soins prodigués. Elle a davantage rapproché les soins de la communauté et a été renforcé avec l’utilisation actuelle des agents de santé communautaire’’.
9. Dr Koné Diahara Traoré,
Directrice Régionale de la Santé à Koulikoro, elle a joué un rôle très important dans la décentralisation de la prise charge des cas de fistule dans sa région.
Elle collabore avec plusieurs partenaires techniques et financiers pour relever les nombreux défis auxquels la région fait face.
10. Dr Binta Keita,
Directrice Nationale de la santé jusqu’en décembre 2015, Binta est gynécologue obstétricienne et a servi comme médecin au CHU Gabriel Touré et au Centre de Santé de Référence (CSRéf.) de la commune I. Pour résoudre la crise des ressources humaines en santé, nous avons initié l’approche des agents de santé communautaires pour que les services soient plus proches des populations dans le besoin.
11. Mme Coulibaly Mariam Konaté,
Fervente adepte de Pasteur : ‘‘Au lieu de s'ingénier à tuer les microbes dans les plaies ne serait-il pas raisonnable de ne pas les introduire’’. Mme Coulibaly est technicienne d’Hygiène et d’Assainissement, à l’hôpital de Sikasso, et responsable de la gestion des déchets biomédicaux.
12. Pr Amadou I. Dolo,
‘‘Une parturiente qui entre vivante dans une maternité doit en sortir vivante avec un nouveau-né en bonne santé qui assurera le développement futur de son pays. Pour cela nous devrions investir davantage pour former plus de prestataires qualifiés et réduire les disparités entre villes et campagnes’’.
Le Professeur Dolo, point focal de la Vision 2010, a joué un rôle très important dans l’essor de la gynécologie obstétrique au Mali. Fondateur de la SOMAGO il a entre autres lancé la formation des spécialistes au Mali.
13. Dr Arkia Diallo,
‘‘Le prestataire de santé est le moteur du système et il doit être au centre de toutes les décisions concernant l’offre des services’’.
Médecin chef du Cercle de Kangaba en 1977, Dr Doucouré a été une des pionnières de la promotion de la planification familiale au Mali pendant son séjour à la tête de la Division Familiale et Communautaire du Ministère de la santé.
14. M. Zana Coulibaly,
‘‘Une fois j’ai été obligé d’aider une femme à cultiver son champ pour qu’elle puisse avoir le temps de me parler. La charge de travail des femmes font qu’elles ne pas toujours disponibles à écouter attentivement les conseils de santé que nous leur prodiguons’’. M. Coulibaly est Agent de santé communautaire de l’AMCP à Banamba, Koulikoro
15. Mme Dolo Oumou Diombélé,
Oumou est une championne de lutte contre la fistule au Mali. Coordinatrice de l’ONG Iamaneh Mali, dans le cadre du projet USAID/Fistula Mali, elle mène des actions de sensibilisation, de recrutement et d’assistance aux femmes souffrant de la fistule depuis plus de 15 ans au Mali de Kayes à Mopti.
16. Mme Assetou Zegué Dembélé,
Actuellement sage-femme maîtresse au CSRef de la Commune V du district de Bamako, Mme Dembélé a avec 30 années d’expériences pratiques. Elle a servi successivement dans des zones enclavées de Diabaly (Ségou), et de Kolondieba (Sikasso). Formatrice nationale en GATPA, Point focal PTME et Dépistage cancer du col, elle assure la formation clinique de centaines de stagiaires et étudiants.
17. Dr Sangaré Madina Ba,
Après une carrière bien remplie au Ministère de la santé ou elle fut entre autres médecin au centre de Protection Maternelle et Infantile de Kati et chef de division Santé Familiale et communautaire, Madina a passé les 20 dernières années dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des services de santé à grand Impact avec Care, UNICEF et USAID. ‘‘Il est impératif de renforcer les effectifs afin que le système de santé soit en mesure d’atteindre les objectifs nationaux de santé. Pour cela il faut une meilleure coordination des interventions et des acteurs’’.
18. Dr Jonas Kamaté,
Lors de la crise sécuritaire au nord du Mali, en 2012, l’afflux des malades et blessés vers l’hôpital de Gao totalement désorganisé, rendait très difficile l’accès de ces derniers aux soins. Malgré le risque pour lui et sa famille, Dr Kamaté est resté pour apporter son appui à la prise en charge des blessés. Il est actuellement Pharmacien à l’hôpital Fousseini Dao de Kayes.
19. Mme Mariétou Ousmane,
Après avoir passé 5ans au Centre de Santé de Communautaire de Gargouna, Mariétou, Infirmière obstétricienne, est actuellement responsable de la maternité de Gadeye. Elle a mis en place des approches novatrices de communication et d’implication des communautés avec l’appui des relais pour une meilleure utilisation des services de santé de la reproduction. Ses efforts ont fait du CSCom de Gadeye constitue une référence régionale en matière de qualité d’offre des services.
20. Mme Sidibé Rokiatou Bengaly,
Sage-femme de formation, Mme Sidibé est actuellement Point focal PTME et PF à la Direction Régionale de Santé de Ségou. Pendant ses 30 années d’expérience d’offre de services en santé maternelle et infantile, elle a servi à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Selon elle la sage - femme est incontournable dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile et l’accent doit être mis le renforcement de leur capacité, la supervision et le coaching.

 

 

 

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Le volet ministère de la santé du projet GlobalHealth Security Activity (GHSA) financé par le CDC démarre sous l'impulsion du ministre

Ce mardi 05 avril 2016, le ministre a reçu l'équipe GHSA (Global Health Security Activity) et le représentant de l'agence fiduciaire de gestion en la personne de l'ancien ministre Makadji, pour discuter du démarrage imminent de ce projet en lien avec la sécurité sanitaire globale au Mali. Qui fait suite au programme lancé par le gouvernement américain et gérer par le CDC.

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Visite du Centre National d'Appui à la lutte contre la Maladie (CNAM)

Mme la Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique Dr Marie Madeleine TOGO était hier au CNAM (Centre national d'appui à la lutte contre la maladie - L’ex Institut Marchoux) de Djicoroni-para pour s’imprégner de la qualité des services fournis par ces deux structures mais aussi échanger sur les obstacles auxquels les personnels de santés sont confrontés afin d’y remédier si possible pour satisfaire les trois grandes orientations du président de la République à savoir : l’amélioration des conditions de vie, la sécurité et la justice sociale.

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Centre de dialyse Mali-Gavardo de Sébénikoro

C’était hier le 1er Avril que la Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique Dr Marie Madeleine TOGO a rendue une visite au centre de dialyse Mali-Gavardo de Sébénikoro  pour s’imprégner de la qualité des services fournis par ces deux structures mais aussi échanger sur les obstacles auxquels les personnels de santés sont confrontés afin d’y remédier si possible pour satisfaire les trois grandes orientations du président de la République à savoir : l’amélioration des conditions de vie, la sécurité et la justice sociale

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Inauguration du CSCOM de KEROUANE

Kérouané a souffert du manque de maternité. Aujourd’hui, le rêve est devenu réalité grâce aux efforts conjugués de tous les fils et amis de la commune kérouané et leurs parténaires.

Leur effort de réhabilitation de leur centre de santé communautaire traduit leur engagement au coté du Gouvernement pour l’amélioration de la qualité des services dans nos structures de santé.

Avec un investissement de près 98 122 800 Francs CFA ( construction d'une nouvelle maternité, réhabilitation de l'ancien batiement du CSCom et la réalisation de 2 forages) les réssortissants de Kérouané viennent de donner aux agents de santé un cadre de travail adéquat qui permettra aux usagers de bénéficier de soins de qualité

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Lancement de la campagne contre la poliomyélite avec les journées locales de vaccination contre la polio

Du 01 au 04 avril 2016 : Lancement de la campagne contre la poliomyélite avec les journées locales de vaccination contre la polio qui sont couplées à la Semaine d’Intensification des activités de nutrition (SIAN) marquée par l’administration de la Vitamine A et de l’Albendazole aux enfants de 6 à 59 mois.

Chèrs Parents :
- faites profiter vos enfants de 6 à 59 mois des capsules de la vitamine A distribuées lors de la SIAN. Ainsi, vous contribuerez à leur éviter la cécité crépusculaire et à améliorer leur étant de santé.
- Faites prendre à vos enfants de 12 à 59 mois de l’albendazole pour éliminer les vers intestinaux. Cela favorise un bon état nutritionnel, assure une bonne croissance et favorise un meilleur apprentissage.

NB :
Administration de la Vitamine A
- Enfants de 6 à 11 mois : 4 gouttes de vit A 100.000 UI
- Enfants de 12 à 59 mois : 8 gouttes de vit A 200.000 UI

Administration de l’Albendazole
- Enfants de 12 à 23 mois : 1 comprimé d’albendazole 200mg (ou ½ comprimé d’albendazole 400mg)
- Enfants de 24 à 59 mois : 1 comprimé d’albendazole 400mg

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Lancement du vaccin injectable contre la poliomyélite à Safo

Lancement du vaccin injectable contre la poliomyélite ce jour à Safo, par le ministre de la santé et de l'hygiène publique Mme Marie Madeleine Togo.
C'est une population enthousiaste et consciente des enjeux de la vaccination en temps d'épidémie qui a reçu les autorités sanitaires.

Pour rappel sur le Vaccin Antipoliomyélitique Injectable (VPI), en mai 2012 l’Assemblée Mondiale de la Santé a déclaré que l’achèvement de l’éradication de la poliomyélite était une urgence programmatique pour la santé publique mondiale, et en 2013, elle a adopté un nouveau Plan stratégique pour l’éradication de la poliomyélite et fixé la phase finale en 2018. Dans le cadre de ce plan, qui vise à libérer durablement le monde de la poliomyélite, le Vaccin Antipoliomyélitique Oral (VPO) devra à terme, être abandonné partout dans le monde, afin d’être remplacé par le VPI.
 
A la différence du vaccin Antipoliomyélitique Oral (VPO), le vaccin antipoliomyélitique injectable (VPI), à virus inactivé, a été développé en 1952 par l'équipe de Jonas Salk et officiellement annoncé le 12 avril 1955. Il a été élaboré à partir de poliovirus cultivés sur lignée cellulaire simienne, puis inactivés chimiquement par le formaldéhyde. Il confère une immunité protectrice chez 90 % des sujets après deux injections et chez plus de 99 % des sujets après trois injections. Trivalent, il protège contre les trois souches de poliovirus (PV1, PV2 et PV3). Il peut être administré dès l'âge de six semaines.
 
 
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Cérémonie de distinction de chercheurs maliens (18 mars 2016).

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a célébré le mérite en distinguant des sommités de la recherche en santé notamment le Dr Diakaridia Koné (directeur du Programme national de lutte contre le paludisme - PNLP), et le Pr Samba Sow (directeur du Centre national de lutte conte la maladie - CNAM), ainsi que leurs équipes.
ils ont ainsi reçu des mains du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Togo Marie–Madeleine Togo, des distinctions pour leur courage et le travail bien fait dans le domaine de la recherche. La cérémonie de remise des distinctions s’est déroulée dans les locaux du département en présence de collègues et parents des lauréats le vendredi 18 mars 2016.
Le Programme national de lutte contre le paludisme et le Centre national de lutte conte la maladie sont deux programmes importants dans le domaine de la santé publique. En matière de lutte contre le paludisme, le PNLP a enregistré de nombreux résultats probants. Selon l’enquête démographique et de santé au Mali réalisée en 2012-2013, 84,4% des ménages disposent d’au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action (MILD), 69% des enfants de moins de 5 ans et 75% des femmes enceintes dorment sous MILD.
Le programme a mené des campagnes de chimio-prévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3 à 59 mois avec une couverture de plus de 90%. Selon son directeur, le programme a conduit des études sur la qualité de la prise en charge des cas de paludisme dans les formations sanitaires, les obstacles à l’utilisation de la SP en traitement préventif intermittent, la résistance des vecteurs aux insecticides, l’évaluation de l’impact des interventions de lutte contre le paludisme, l’enquête sur les indicateurs du paludisme, l’enquête par grappe à indicateurs multiples, etc.
Ces réalisations, dira-t-il, ont fortement contribué à la réduction du taux de mortalité infanto-juvénile de près de 50% entre 2006 et 2012. Elles ont été récompensées par des prix au premier rang desquels le prix décerné au président de la République pour la meilleure progression en matière de contrôle du paludisme entre 2011 et 2015 à la conférence des chefs d’État et gouvernement le 29 janvier dernier à Addis Abeba et le prix de reconnaissance pour la meilleure réalisation des campagnes de couvertures universelles en MILD entre 2011 et 2015 le 2 février dernier à Genève.
Le CNAM a participé, juste après sa création, à un programme de recherche piloté par l’OMS, le programme des technologies appropriées pour la santé (une structure américaine) et Serum Institute of India pour développer un vaccin accessible et adapté à une utilisation contre la méningite A en Afrique sub-saharienne. MenAfriVac, le nom du vaccin, a eu un impact immédiat et spectaculaire pour briser le cycle des épidémies de méningite A. Le vaccin a été fabriqué par un institut en Inde où la première phase a été faite. Sept pays ont été choisis dont le nôtre. « Et parmi ces pays, le nôtre a pris la tête, car il a enregistré plus de participants, plus d’études et les résultats sont de meilleure qualité », a témoigné le professeur Samba Sow

FELICITATIONS AUX LAUREATS

 

 

 

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