2006_Annuaire Statistique des Hopitaux |
MINISTERE DE LA SANTE REPUBLIQUE DU MALI SOMMAIRE
Liste des tableaux 3 Préface 5 INTRODUCTION 6 CHAPITRE I : RESSOURCES DES ETABLISSEMENTS PUBLICS 1. Ressources humaines 9 2. Ressources matérielles 10 2.1 Equipements médicaux 11 2.2 Parc automobile 12 2.3 Matériel informatique 12 2.4 Eau, Electricité, Elimination des déchets 13 3. Ressources financières 14 CHAPITRE II: DONNEES 2006 DES HOPITAUX 16 1. Consultations externes 17 2. Hospitalisations 24 3. Etablissements de soins 29 4. Activités de maternité 29 5. Activités de laboratoire et d’imagerie médicale 32 6. Pharmacie hospitalière 32 7. Mortalité hospitalière 33 CONCLUSION 34 ANNEXES 35 1. Fiches signalétiques des établissements 2. Formules de calcul des indicateurs d’activité hospitalière utilisés dans l’annuaire Liste des tableaux Ressources (humaines, matérielles et financières) en 2006 Tableau 1 : Répartition par catégories du personnel soignant des établissements publics hospitaliers (EPH) du Mali en 2005 et 2006 Tableau 2 :Liste de quelques équipements prévus par la carte nationale hospitalière, selon leur présence/absence dans les EPH du Mali en 2005 et 2006 Tableau 3 : Parc automobile des EPH en 2006 Tableau 4 :Matériel informatique/ Communication des EPH en 2006 Tableau 5 : Eau, Electricité, Elimination des déchets des EPH en 2006 Tableau 6 : Recettes : Réalisations 2006 Tableau 7 : Dépenses : Exécution 2006 Données hospitalières 2006 Tableau 8 : Ensemble des consultations externes déclarées par les EPH du Mali en 2006 et proportion de consultants référés parmi l’ensemble des consultants externes déclarés Tableau 9 : Comparaison des consultations externes déclarées par les EPH du Mali pour les années 2004, 2005 et 2006 Tableau 10 :Taux de recours aux EPH de seconde référence (hors Kati), et taux national de recours aux EPH, année 2006, Mali Tableau 11 : Evolution des taux de recours aux EPH de seconde référence (hors Kati) et du taux national de recours aux EPH, pour les années 2004, 2005 et 2006, Mali Tableau 12 :Origine des consultants reçus dans les EPH de seconde référence et dans les cinq établissements de troisième référence (Gabriel Touré, Point G, Kati, IOTA, CNOS) du Mali en 2006 Tableau 13 : répartition des consultations externes selon les principaux domaines dans les EPH du Mali en 2006 Tableau 14 :Consultations externes d’urgence déclarées par les EPH du Mali en 2006 Tableau 15 :Admissions déclarées par les EPH du Mali en 2006 et proportion d’admissions référées parmi l’ensemble des admissions déclarées Tableau 16 :Origine des hospitalisés admis dans les EPH de seconde référence et dans les Tableau 17 : Hospitalisations dans les EPH du Mali en 2006 (nombre de lits, nombre d’admissions, durée moyenne de séjour, taux d’occupation des lits) Tableau 18 : Capacité d’hébergement et taux d’admission des EPH de seconde référence et de l’ensemble des EPH du Mali en 2006 Tableau 19 : Hospitalisations de court séjour dans les EPH du Mali en 2006 : nombre de lits, Tableau 20 : Principales activités du CNOS et de l’IOTA au cours de l’année 2006 Tableau 21 :Activités de maternité dans les EPH du Mali en 2006 : accouchements, accouchements dystociques, naissances vivantes, enfants de poids inférieur à 2 500 gr, césarienne,décès maternels Tableau 22 :Evolution du nombre de césariennes réalisées dans les EPH du Mali au cours des quatre trimestres de l’année 2006 Tableau 23 :Activités de laboratoire, par type d’analyses, dans les EPH du Mali en 2006 Tableau 24 :Activités d’imagerie, par type d’examens, dans les EPH du Mali en 2006 Tableau 25 : Disponibilité des médicaments essentiels, nombre d’ordonnances traitées et totalement servies, nombre moyen de médicaments par ordonnance dans 6 EPH du Mali en 2006 Tableau 26 : Mortalité dans les EPH du Mali en 2006
Graphique 1a : Comparaison des consultations externes déclarées par les établissements CNOS,Gabriel Touré, IOTA, Kati, Point G pour les années 2004, 2005 et 2006 Graphique 1b : Comparaison des consultations externes déclarées par les établissements de Gao,Kayes, Mopti, Ségou, Sikasso, Tombouctou pour les années 2004, 2005 et 2006 Graphique 2 : Taux de recours aux EPH de seconde référence (hors Kati), et taux national de recours aux EPH, année 2006, Mali Graphique 3 : Evolution des taux de recours aux EPH de seconde référence (hors Kati) et du taux national de recours aux EPH, de 2004 à 2006 au Mali Graphique 4 :Répartition des consultations externes selon les domaines de court séjour dans les EPH du Mali en 2006 Graphique 5 : Comparaison des taux d’occupation des lits en 2004, 2005 et 2006 selon les trois secteurs de court séjour (médecine, chirurgie, gynéco-obstétrique) dans les 11 EPH du Mali Graphique 6 : Evolution du nombre de césariennes réalisées dans les EPH du Mali au cours des quatre trimestre de l’année 2006 Graphique 7 : Evolution du volume total de césariennes réalisées dans les EPH du Mali au cours des quatre trimestres de 2006 Préface Le système d’information reste en général dans les pays en voies de développement le parent pauvre du système de santé. La mobilisation des ressources pour le développement des activités de soins de recherche et de formation pour les établissements de santé, doit se faire et doit être justifiée par des indicateurs d’aide à la décision dont la pertinence et l’objectivité sont établis par leur complétude et leur fiabilité. La bonne santé du couple (activité médical et système d’information sanitaire),à première vue contre nature est à établir et préserver car elle conditionne le bien-être de chacun d’entre nous et la viabilité de nos établissements publics hospitaliers. d'information hospitalier, tout autant que dans celui d’instrument d’aide à la décision pour les EPH dans le cadre de l’atteinte des objectifs de la seconde génération du PRODESS.
Depuis quelques années, le système d’information suscite un regain d’intérêt particulier auprès de tous les acteurs du système hospitalier au Mali. Il est à rappeler que la complétude et la promptitude des données issues du SIH faciliterait l’évaluation des projets d’établissement, que la plupart des EPH devraient entreprendre très prochainement. Par rapport aux éditions des trois années précédentes, il est important de souligner une nette amélioration de l’homogénéité des données collectées, ce qui se traduit au niveau de l’annuaire par des tableaux plus nombreux et des éléments d’analyse plus complets. Les fiches signalétiques des établissements ont été regroupées en annexe ; elles fournissent des données sur le personnel, les moyens logistiques et les équipements dont disposent les établissements hospitaliers. Une synthèse de ces données, intitulée « Ressources des établissements publics hospitaliers » est présentée dans le chapitre I, qui suit la présente introduction.
1. Ressources humaines :
1.1 Le nombre de médecins travaillant dans les EPH a légèrement augmenté entre 2005 et 2006, (313 en 2005 contre 325 en 2006). Pour les autres catégories de personnel on note une augmentation du nombre qui est plus remarquable pour le personnel para médical (915 en 2006 contre 840 en 2005) soit plus de 75 nouveaux agents. La répartition entre les différents établissements apparaît plus homogène en 2005 ; le nombre de spécialistes travaillant hors Bamako demeure toutefois faible Les hôpitaux de Gao et du CNOS n’ont toujours pas de médecin anesthésiste, le poste est tenu par des assistants médicaux.
1.3 La rareté du personnel de maintenance dans l’ensemble du pays : -Technicien froid : Hôpital du Point G (2), Gabriel Touré (1) -Technicien biomédical : Hôpital du Point G (3), Gabriel Touré (2), Tombouctou (1) -Plombier : Hôpital du Point G (2), Gabriel Touré (1), Mopti (1) 1.4 La faible dotation en techniciens supérieurs de santé : Quand à la qualité des ressources humaines (voir fiches signalétiques) nous notons la présence de médecin généraliste dans tous les EPH excepté Mopti, avec un nombre notable dans les EPH de Ségou, Gabriel Touré et du Point G. Tableau 1 : Répartition par catégories du personnel soignant des établissements publics hospitaliers du Mali en 2005 et 2006 * y compris chirurgiens dentistes
Tableau 2 : Liste de quelques équipements prévus par la carte nationale hospitalière, selon leur présence/absence dans les EPH du Mali en 2005 et 2006 O = Oui (équipement présent) N = Non (équipement absent) ND = information non disponible 2.2 Parc automobile Tableau 3 : La disponibilité des ambulances, véhicules de liaisons et de fonction dans les EPH du Mali en ND = Non Déterminé Kati IOTA et Tombouctou n'ont pas déterminé les types de véhicule 2.3 Matériel informatique/ Communication Malgré la prise en charge comme priorité dans l’architecture des EPH de la construction des bureaux des entrées, les hôpitaux de Sikasso, Mopti et du CNOS restent sans Le micro-ordinateur est utilisé dans tous les EPH du Mali, au total 341 micro-ordinateurs ont été signalé fonctionnels par l’ensemble des hôpitaux pour plus de 200 -Pour le bureau des entrées sans ordinateur : EPH de Sikasso avec 20 ordinateurs fonctionnels, EPH de Mopti avec 13 ordinateurs et le CNOS avec 34 ordinateurs signalés fonctionnels. -Pour le SIH avec zéro ordinateur : l’EPH de Ségou avec un total de 12 ordinateurs Par rapport à l’imprimante, trois EPH sont sans imprimante au niveau de leur SIH, il s’agit zéro pour son SIH. -Les hôpitaux de Kayes et Mopti. Les moyens de communication ; tous les hôpitaux sans exception ont signalé au moins l’existence d’une ligne téléphonique et ou d’un fax, (voir tableau 4).
Tableau 4 : La Situation du matériel informatique/ communication dans les EPH du Mali en 2006 2.4 Eau, Electricité, Elimination des déchets Tableau 5 : L’existence de l’adduction d’eau, d’électricité et l’élimination des déchets dans les EPH du Mali en 2006
suivants : Par rapport à l’importance du niveau des montants des recettes les EPH peuvent être classés en trois groupes : 1-Environs 3 milliards et demi de recettes : Point G et Gabriel Touré 2-Environs 1 milliard 300 millions : Le CNOS, l’IOTA et Kati 3-Environs ½ milliard : Sikasso, Kayes, Mopti, Ségou, Tombouctou et Gao Les ressources propres des EPH qui sont les produits des activités (prestations de service : consultations, hospitalisations, examens paramédicaux, etc.) et la vente ou cession de médicaments ne représentent qu’environ 22% de l’ensemble des recettes hospitalières, soit 3 173 261 362 F CFA. Les dépenses de fonctionnement des EPH s’élèvent à 9 368 554 205 F CFA, soit 68% de l’ensemble de leurs dépenses totales. La comparaison des tableaux 6 et 7, c'est-à-dire l’ensemble des recettes et des dépenses fait ressortir un résultat net positif de 596 822 180 F CFA. Mais ce résultat global ne présage en rien de la bonne santé de nos établissements sanitaires, lorsque l’on sait que 78% de l’ensemble des recettes sont constituées par les subventions, les dotations, les dons et autres aides extérieures. Une analyse plus fine de ces tableaux met cependant en évidence la partie submergée de l’iceberg, c'est-à-dire la, non viabilité financière de nos EPH. Une étude
TABLEAU 7 : DEPENSES : EXECUTION ANNEE 2006 CHAPITRE II : DONNEES 2006 DES ACTIVITES DECLAREES DES ETABLISSEMENTS PUBLICS HOSPITALIERS DU 1. Consultations externes Au total, 606 905 consultations externes ont été déclarées par les EPH du Mali en 2006 (tableau 8), contre 560 172 en 2005 et 451 513 en 2004 (sachant que le chiffre de consultations externes de l’IOTA n’avait pas été fourni pour l’année 2004).
Le nombre de consultations externes représente l’ensemble des contacts entre les patients et l’établissement de soins. Il est différent du nombre de consultants, qui représente le nombre d’individus qui se sont adressés à l’établissement durant une année donnée. En 2006, neuf EPH sur onze ont fourni des données permettant de distinguer consultations et consultants ; ils n’étaient que six en 2004 et 2005. Certains établissements hospitaliers de seconde référence ont vu leur activité, en termes de consultations déclarées, progresser entre 2005 et 2006. Parmi les établissements situés à Bamako, le CNOS, Gabriel Touré, l’IOTA et le Point G enregistrent une croissance en volume de leurs consultations externes ; le nombre de consultations déclarées par Kati est en forte régression (-34.9%) en 2006 (32 795) par rapport à 2005 (50 369) (tableau 9). Tableau 9 : Comparaison des consultations externes déclarées par les EPH du Mali pour les années 2004,2005 et 2006 Graphique 1a : Comparaison des consultations externes déclarées par les établissements CNOS, Gabriel Touré, IOTA, Kati, Point G pour les années 2004, 2005 et 2006 Graphique 1b : Comparaison des consultations externes déclarées par les établissements de Gao, Kayes,Mopti, Ségou, Sikasso, Tombouctou pour les années 2004, 2005 et 2006 Le taux national de recours aux EPH est passé de 3.9 à 5.0 entre 2004 et 2006 Même si le taux de recours, ou taux de fréquentation, se calcule en toute rigueur pour un établissement à partir des nouveaux cas vus en consultation au cours de l’année, il est possible d’estimer ce taux à partir du volume de consultations externes rapporté à la population cible de l’établissement. Les 606 905 consultations externes déclarées par les EPH en 2006 représentent, pour l’ensemble du pays, un taux de recours de 5.0 consultations pour 100 habitants, légèrement supérieur au taux de 2005 (4.8) et supérieur au chiffre de 3,9 relevé en 2004. Graphique 2 : taux de recours aux EPH de seconde référence (hors Kati), et taux national de recours aux EPH, année 2006, Mali Tableau 10 : taux de recours aux EPH de seconde référence (hors Kati), et taux national de recours aux EPH, année 2006, Mali Il n’a pas été calculé de taux de recours pour les hôpitaux de troisième référence, car la population « cible » de ces établissements est difficile à établir.
Tableau 11 : Evolution des taux de recours aux EPH de seconde référence (hors Kati) et du taux national de recours aux EPH, pour les années 2004, 2005 et 2006, Mali
L’origine des consultants reçus est disponible en 2006 pour la totalité des 11 EPH du Mali (tableau 12). Pour l’ensemble de ces onze établissements, la proportion de consultants venant de la commune d’implantation de l’hôpital est de 66,4% Les EPH de seconde référence jouent peu le rôle d’établissement de référence, et paraissent majoritairement utilisés par la population comme des hôpitaux de proximité. Seul Tombouctou se distingue un peu, avec près d’un consultant sur trois venant de plus loin que la commune. L’hôpital Gabriel Touré, considéré à la fois comme un établissement de troisième référence et comme un établissement de proximité pour la population de la rive gauche de Bamako, semble surtout remplir cette dernière mission ; plus de 96,9 % des consultants sont en effet originaires de la commune. L’hôpital du Point G et les établissements spécialisés tels que le CNOS et l’IOTA affichent un recrutement plus large qui dépasse la commune pour s’étendre au cercle ; aucun des deux (CNOS, IOTA) néanmoins ne dépasse les 15 % de consultants régionaux. Tableau 12 : Origine des consultants reçus dans les EPH de seconde référence et dans les cinq établissements de troisième référence (Gabriel Touré, Point G, Kati, IOTA, CNOS) du Mali en 2006 Origine des consultants L’origine des consultants n’est parfois pas mentionnée ; ils peuvent également être originaires, dans une faible proportion, d’autres régions ou pays, ce qui explique que le total par ligne diffère du nombre de consultants par établissements présenté dans le tableau 9. Les consultations de médecine et de chirurgie sont les plus nombreuses dans les EPH Les consultations de médecine représentent, en 2006, 39,8 % de l’ensemble des consultations externes réalisées dans les EPH, les consultations de chirurgie 53,9 %, et celles de gynéco obstétrique 6,2 % (tableau 13 et graphique 4). Tableau 13 : répartition des consultations externes selon les principaux domaines dans les EPH du Mali en 2006 La somme des consultations en médecine, chirurgie, gynéco obstétrique, peut être inférieure au total des consultations externes, puisque l’établissement peut également déclarer des consultations externes d’urgence, ou de moyen ou long séjour (psychiatrie par exemple). Graphique 4 : répartition des consultations externes selon les domaines de court séjour dans les EPH du Mali en 2006 En 2006, sept EPH ont déclaré assurer des consultations d’urgence (cinq en 2005) Sept hôpitaux (Gabriel Touré, Point G, Gao, Kayes, Mopti, Sikasso, Tombouctou) ont déclaré assurer des consultations d’urgence. Au total, 41 438 consultations d’urgence ont été réalisées par ces établissements en 2006, soit 12,0 % des consultations externes de ces 7 hôpitaux (tableau 14), et 6,8 % de l’ensemble des consultations externes déclarées en 2006. Tableau 14 : Consultations externes d’urgence déclarées par les EPH du Mali en 2006 2. Hospitalisations L’origine (référée ou non) des admissions a été renseignée en 2006 par tous les 11 établissements du Mali. Pour l’ensemble, la proportion d’admissions référées est en moyenne de 22,7 % (tableau 15), bien supérieure à la proportion de consultations référées (6,3 %) présentées dans le tableau 9. Les EPH paraissent ainsi jouer davantage le rôle d’établissement de référence pour l’activité d’hospitalisation par rapport à l’activité de consultation. Tableau 15 : Admissions déclarées par les EPH du Mali en 2006 et proportion d’admissions référées parmi l’ensemble des admissions déclarées Globalement, la majorité des hospitalisés sont originaires de la commune d’implantation de l’hôpital (49,7%), exception faite de trois établissements : Tombouctou, Point G, et le CNOS L’origine des hospitalisés reçus est disponible en 2006 pour les onze EPH (tableau 16); pour tous les établissements hospitaliers, admissions et nombre d’hospitalisés sont identiques. Bien que jouant davantage le rôle d’établissement de référence pour l’activité hospitalisation par rapport à l’activité consultation, les EPH de seconde référence restent majoritairement utilisés par la population comme des hôpitaux de proximité. Tombouctou se distingue cependant, avec 33,7 % d’hospitalisés venant de la région hors cercle. L’hôpital Gabriel Touré, considéré à la fois comme un établissement de troisième référence et comme un établissement de proximité pour la population de la rive gauche de Bamako, remplit surtout cette dernière mission ; 78,1 % des hospitalisés sont en effet originaires de la commune, proportion cependant en baisse par rapport à 2005 où elle était de 83%. Les établissements spécialisés tels que le CNOS et l’IOTA affichent un recrutement plus large qui dépasse la commune pour s’étendre au cercle et, pour l’IOTA, à la région et au-delà. Tableau 16 : Origine des hospitalisés admis dans les EPH de seconde référence et dans les établissements de troisième référence (Gabriel Touré, IOTA, CNOS, Kati, Point G) du Mali en 2006 Origine des hospitalisés L’origine des hospitalisés n’est parfois pas mentionnée ; ils peuvent également être originaires, dans une faible proportion, d’autres régions ou pays. Cette dernière éventualité n’est importante que dans le cas de l’IOTA : 11 Le nombre d’admissions (ou d’hospitalisations) représente l’ensemble des séjours de patients comptabilisés par l’établissement de soins. Il est différent du nombre d’admis (ou d’hospitalisés), qui représente le nombre d’individus qui ont séjourné dans l’etablissement pendant une année donnée. En 2005, un seul EPH sur onze a fourni des données permettant de distinguer hospitalisations et hospitalisés. Une capacité d’hospitalisation encore faible Les 11 EPH du Mali totalisaient en 2006 une capacité d’hébergement de 1 675 lits (tableau 17), soit 0,14 lits pour 1 000 habitants1 (0,14 en 2004 et 0,13 en 2005), et ont réalisé 54 826 admissions, soit 4,5 admissions pour 1 000 habitants (3,5 en 2004 et 4,6 en 2005). 1 Ou encore 7 195 habitants pour 1 lit d’hospitalisation
Taux d’occupation des lits (annuel) = nombre de journées d’hospitalisation effectives au cours de l’année x 100 Durée moyenne de séjour (annuelle) = somme des séjours des sortants sur l’année / nombre de sortants total de l’année Journées d’hospitalisation effectives = somme, pour tous les jours de l’année, du nombre de lits occupés Journées d’hospitalisation potentielles = nombre de lits x nombre de jours dans l’année (365j) Le nombre de lits pour 1 000 habitants des hôpitaux régionaux (0,07 p 1 000 habitants) reste stable par rapport à 2004 et 2005 ; il est systématiquement inférieur à la valeur moyenne nationale (0,14 p 1 000 habitants), exception faite de la région de Gao qui apparaît relativement bien dotée, compte tenu de son faible effectif de population (tableau 18). Tableau 18 : Capacité d’hébergement et taux d’admission des EPH de seconde référence et de l’ensemble Des taux d’occupation des lits en progression en 2006 par rapport à 2004 pour les 3 services de court séjour (médecine, chirurgie et gynéco – obstétrique) Afin de pouvoir procéder à des comparaisons entre établissements, les principaux indices d’activité des services de court séjour (médecine, chirurgie, obstétrique) sont présentés dans le tableau 19. Pour cette présentation, les lits d’hébergement de l’IOTA et du CNOS ont été considérés comme des lits de chirurgie. Les 11 EPH du Mali ont déclaré, en 2006, 883 lits de médecine (695 en 2004 et 625 en 2005), 639 lits de chirurgie (646 en 2004 et 647 en 2005) et 153 lits d’obstétrique (162 en 2004 et 160 en 2005). Le nombre d’admissions enregistrées est de 28 279 pour la médecine (20 307 en 2004 et 24 629 en 2005), 20 173 pour la chirurgie (11 094 en 2004 et 17 749 en 2005), et 7 494 pour l’obstétrique (6 130 en 2004 et 7 644 en 2005). En 2006, plusieurs établissements affichent des taux d’occupation proche ou supérieur à 50 % pour l’ensemble des trois secteurs de court séjour considérés ; toutefois les secteurs médecine et gynéco obstétrique de l’hôpital Gabriel Touré enregistrent des taux d’occupation très élevés (supérieur à 100 % en gynécologie), ainsi que le secteur obstétrique de Ségou (92,2%). Selon l’OMS, le taux d’occupation optimal des lits d’un établissement hospitalier devrait se situer autour de 80 % ; un taux supérieur traduit une saturation des services ne permettant pas à l’hôpital de faire face à un afflux imprévu de patients ; un taux inférieur témoigne d’une sous utilisation des services d’hospitalisation.
Tableau 19 : Hospitalisations de court séjour dans les EPH du Mali en 2006 : nombre de lits, nombre d’admissions, durée moyenne de séjour, taux d’occupation des lits, pour chaque hôpital et par secteur Par hospitalisation de court séjour, on entend les hospitalisations en médecine, chirurgie, obstétrique 3. Etablissements de soins spécialisés Tableau 20 : Principales activités du CNOS et de l’IOTA au cours de l’année 2006
Le nombre de césariennes réalisées a progressé en 2006 (3 559) par rapport à 2005 (2 749) La plus grande part des accouchements effectués dans les 8 EPH assurant des activités de maternité ne donne pas lieu à une hospitalisation, ce qui explique que les activités de maternité fassent l’objet d’une présentation à part (tableau 21). En 2006, 15 495 accouchements ont été déclarés par les EPH du Mali; ils étaient 14 186 en 2004 et 14 027 en 2005. 3 Si on applique à la population du Mali en 2006 (12 051 032 habitants selon la DNP) le taux brut de natalité le plus récent estimé (4,5 p 1000 selon l’EDS 2001), on obtient un effectif d’environ 542 296 naissances attendues pour l’année 2006. Les 14 182 naissances vivantes enregistrées dans les EPH maliens en 2006 représentent donc 2,6 % de l’ensemble des naissances vivantes attendues.
Tableau 21 : Activités de maternité dans les EPH du Mali en 2006 : accouchements, accouchements dystociques, naissances vivantes, enfants de poids inférieur à 2 500 gr, césarienne, décès maternels
Graphique 6 : Evolution du nombre de césariennes réalisées dans les EPH du Mali au cours des quatre trimestre de l’année 2006 Graphique 7 : Evolution du volume total de césariennes réalisées dans les EPH du Mali au cours des quatre trimestres de 2006
Le volume des activités de laboratoire (tableau 23) s’est élevé à 248 411 actes, contre 238 783 actes en 2005 et 174 748 actes en 2004 (sachant que cette année là les données du Point G n’étaient pas disponibles), avec de grandes variations selon les établissements. Tableau 23 : Activités de laboratoire, par type d’analyses, dans les EPH du Mali en 2006 * le chiffre des actes en hématologie inclue l’immunologie Tableau 24 : Activités d’imagerie, par type d’examens, dans les EPH du Mali en 2006 6. Pharmacie hospitalière : 32 Tableau 25: Disponibilité des médicaments essentiels, nombre d’ordonnances traitées et totalement servies, nombre moyen de médicaments par ordonnance dans 6 EPH du Mali en 2006 7. Mortalité hospitalière La mortalité dans les EPH a été calculée sur le nombre d’admissions, en l’absence de distinction actuelle entre les admissions (c'est-à-dire le nombre de séjours hospitaliers Tableau 26: Mortalité dans les EPH du Mali en 2006 CONCLUSION Bien que le système d’information hospitalière prend vie et se bonifie par l’âge, il reste cependant encore rudimentaire par les insuffisances qui sont notamment : -L’incomplétude des rapports et des fiches signalétiques reçus, -L’indisponibilité de certaines données des EPH particulièrement les données sur les causes de morbidité et de mortalité, -La révision du schéma directeur, Au-delà de toutes ces lacunes le rapport 2006 des hôpitaux est riche de ces tableaux, graphiques et commentaires qui donnent au lecteur une image statique et dynamique du fonctionnement de nos établissements hospitaliers.
Personnel par categorie d'agents Services d'hospitalisation Equipements Imagerie medicale Formule de calcul des indicateurs d'activité hospitalière utile dans l'annuaire
Taux d’occupation des lits : nombre total de journées d’hospitalisation au cours de l’année/(nombre de lits x 365) x 100 Nombre de lits x 365 = journées d’hospitalisation potentielle, c'est-à-dire le nombre de journées d’hospitalisation maximum qui pourrait être atteint au cours d’une année si chaque lit était occupé en permanence. LE COMITE DE REDACTION |
Mise à jour le Jeudi, 10 Février 2011 12:12 |