Première journée de l’Association malienne des polyarthritiques rhumatoïdes (AMAPR)
- Publié dans Communiqués
- Lu 1463 fois
- Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
- Imprimer
Le mardi 20 avril 2010 à la pyramide du souvenir de Bamako, l’Association malienne des polyarthritiques rhumatoïdes (AMAPR) a organisé la première journée de sensibilisation sur cette affection. La présidente de l’association ainsi que le chargé de communication a remercier l’assistance pour la participation massive avant de donner la parole à l’invité du jour Dr CISSE Idrissa du service de Rhumatologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) du Point G. Dr CISSE a rappelé les circonstances de survenu de la polyarthrite rhumatoïde qui constitue ce jour un grand défi pour les scientifiques et le plus souvent considérée comme une maladie d’origine surnaturelle dans la plupart de nos sociétés.
ar ailleurs le mariage endogamique serait un facteur pourvoyeur de la multiplicité des cas au Mali.Note Technique de l’association malienne des polyarthritiques rhumatoides AMAPR
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie essentiellement féminine (5 femmes pour 01 homme avant 60 ans) rencontrées dans les ethnies et tous les pays. Elle est la plus fréquente des rhumatoïdes inflammatoires chroniques.
Elle se caractérise par une destruction ostéo-articulaire progressive et irréversible débutant d’abord par les mains, les poignets et les petites articulations des pieds. Avec le temps, les épaules, les coudes, la nuque, les mâchoires, les hanches, les genoux et les chevilles peuvent subir le même sort. L’inflammation généralisée, lorsqu’elle n’est pas contrôlée par un traitement adéquat, affecte très souvent le système immunitaire causant notamment de la fatigue et de l’anémie.
Elle peut survenir à tout âge mais prédomine vers les quarantaines. La cause n’est pas univoque donc poly factorielle ; cependant elle est la conséquence d’une auto agressivité de l’organisme (auto-immunité=maladie auto-immune). Elle est redoutable du fait de l’atteinte possible de tous les organes du système (maladie systémique) et du lourd handicap physique en raison des déformations provoquées. Elle affecte 0,5 à 1% de la population en Europe et aux USA. La maladie évolue par poussée et occasionne des arrêts de travail de 45 jours par an en moyenne avec son impact socioéconomique. L’affection très couteuse du diagnostic au traitement en passant le suivi.
Au mali nous avons recensé en consultation rhumatoïdes 500 patients soit 10% de nos consultation de (janvier 2005 à juin 2009 environ malades diagnostiques par mois). Souffrant de polyarthrite rhumatoïde avère ou peu « documentée » parmi les types variés de rhytidome inflammatoires chroniques existant au Mali partageant aussi les mêmes difficultés.
Le cout de la prise en charge de la PR et autres RIC est majoré par la surveillance biologique, radiographique et clinique mais aussi thérapeutique c’est-à-dire la tolérance des médicaments utilisés.
La polyarthrite rhumatoïde est l’une des cent formes de rhumatismes inflammatoires chroniques regroupées sous l’appellation « arthrite ».
Les problèmes rencontrés sont d’ordre :
Diagnostiques : cout et non faisabilité de certains examens au Mali.
Cout moyen=150.000 FCFA
Biologie : Test de laboratoire ; sérologie d’auto-immunité
Radiographies : cout moyen 50.000 FCFA
Mains, pieds, genoux, bassin, les poumons, cou.
C- ophtalmologiques : Cout moyen 20.000 FCFA
EOG, ERG (électro-occulogramme) assortis d’une consultation ophtalmologique.
Ces examens sont répétés à :
06 ; 12 ; et 18 mois durant toute la durée de la prise de plaquenil (APS)
2-Thérapeutiques :
Cout moyen de l’ordonnance 50.000 FCFA mensuel
Les médicaments pour l’essentiel ne sont pas régulièrement commercialisés :
Médicaments de fond, antalgiques, anti-inflammatoire stéroïdien set non stéroïdiens, adjuvants thérapeutiques.
3-Suivi
Consultation itératives environ six (06) par an à raison de 1000FCFA.
http://www.sante.gov.ml/