Destruction de drogues/stupéfiants et produits pharmaceutiques, le jeudi 15 mai 2008 à Sénou
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La quantité de cannabis saisie s’élève à 21 sacs, 307 boules, 399 briques à poids non défini, et des briques dont le poids total était de 3 tonnes 506 kilogrammes 95 grammes. La cocaïne mise à la disposition de la DPM est de 15 briques à poids non définis et 204,042 kilogrammes. En plus, une quantité de 1115 boîtes et de 20 cartons d’éphédrine a été reçue pour destruction.
La destruction a eu lieu le jeudi 15 mai 2008 sur la route de Sénou, à côté du château d’eau, sous la co-présidence de Monsieur Oumar Ibrahima Touré Ministre de la Santé et du Général Sadio Gassama Ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile. Etaient aussi présents de nombreux représentants de la Santé, des Forces de Sécurité, de la Justice et des Finances.
Au Mali, la DPM est une structure relevant du Ministère de la santé et qui constitue l’autorité de réglementation de la Politique Pharmaceutique Nationale. Dans le cadre de cette mission, il a été mis en place par décision N°01-0023/MS-SG du 18 avril 2000, une Commission de destruction des produits pharmaceutiques, dont la présidence est assurée par le Directeur de la Pharmacie et du Médicament. Cette décision en son article 2 stipule que « la Commission de destruction des produits pharmaceutique a pour mission de veiller à la destruction ou l’élimination effective des médicaments périmés, avariés ou saisis et non conformes aux normes de qualité ainsi que des stupéfiants ou drogues saisis ou avariés. »
A cet effet, au niveau central les produits susmentionnés sont acheminés à la DPM pour être détruits par la suite, avec procès verbal des séances de destruction à l’appui.
Au regard des quantités reçues et les effets de ces produits sur l’organisme humain, les risques de problèmes de santé publique sont plus qu’évidents.
Les risques liés à l’usage du Cannabis vont des troubles anxieux (survenue brutale d’une anxiété très intense, avec la peur de devenir fou, de perdre le contrôle ou de mourir) aux troubles psychotiques dont la schizophrénie. Des risques vasculaires tels que l’infarctus du myocarde, troubles du rythme cardiaque et accidents vasculaires cérébraux peuvent survenir à long terme.
L’usage régulier de la cocaïne provoque des hallucinations et entraîne un comportement violent, des états paranoïdes et un comportement suicidaire.
Quant à l’éphédrine, son usage détourné peut causer des hémorragies cérébrales, des troubles psychiatriques ou encore des arythmies cardiaques pouvant aboutir à des infarctus du myocarde.
Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser au :
Professeur Ousmane DOUMBIA, Directeur de la DPM, Tél. : (+223) 675 13 26