Axe Bamako-Ségou: Le ministre Michel Hamala Sidibé voit les centres de santé à l'état pur
- Publié dans Actualités news
- Lu 1296 fois
- Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
- Imprimer
Le mardi 30 juillet, entre 8h30 et 9h20, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé Ministre, a rendu une visite inopinée au centre de santé communautaire de Markacoungo et celui de Tingolé, situés respectivement à 80 km et 90 km de Bamako, sur la route nationale 6 (RN6).
A Markacoungo, le centre est animé par dix (10) agents qualifiés (médecin, infirmières obstétriciennes, matronnes et infirmiers) avec l'appuie des stagiaires et bénévoles .
Les problèmes constatés ont pour noms: manque d'ambulance, besoin de bloc de petites chirurgies vu que le Cscom est sur un axe fréquenté (RN6) avec des accidents de la circulation. Lors de cette visite, le ministre s'est rendu au bureau du médecin, la salle des consultations, la salle des soins, la salle des suites de couches, la chaîne de froid. Michel Hamala Sidibé s'est dit impressionné par la propreté des lieux et la qualité de la prise en charge des malades. Le ministre a exhorté le personnel à plus d'engagement.
Il faut rappeler que ce centre reçoit par jour une dizaine de patients. Un chiffre qui évolue en période de pic du paludisme.
Le Directeur technique du centre, Dr Oumar Diarra, et son équipe ont eu droit à un encouragement mérité du ministre. Une photo de groupe avec le ministre à mis fin à cette visite.
Le médecin du centre de Tingolé, en poste depuis 2005, s'est réjoui de la visite du ministre de la Santé et des Affaires Sociales, qui est une première de l'histoire dudit centre.
Fort de ses 14 agents, ce centre reçoit entre 30 et 60 malades par jour. Il est animé par un médecin, des sages-femmes, un gérant de dépôt de vente de pharmacie, des infirmières obstétriciennes, des infirmiers. Dans ce centre, les difficultés majeures sont le faible taux de la consultation prénatale (CPN4) et la rupture de tests du VIH.
Pour sa part, le ministre dit avoir pris bonne note des difficultés évoquées.
CCom/MSAS