Première rencontre hospitalière intermediaire du RESHAOC: "l'hôpital africain face aux défis du numérique"
- Publié dans Ateliers
- Lu 7407 fois
- Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
- Imprimer
La technologie de l’information et de la communication au service de l’amélioration de la santé des populations. Voilà, ce qui retient l’attention de près de 150 participants aux 1ère rencontres hospitalières intermédiaires, du Réseau des hôpitaux d’Afrique, de l’Océan indien, des Caraïbes (RESHAOC), ouvertes, hier mardi 9 juin, à Cotonou. En marche vers ses 20 ans de création qui seront célébrés, en avril 2016, à Marrakech au Maroc, le Réseau des hôpitaux d’Afrique, de l’Océan indien, des Caraïbes (RESHAOC) a décidé d’ouvrir une parenthèse à Cotonou, pour réfléchir, du 9 au 11 juin, sur « L’hôpital africain face au défi du numérique ». Le Mali était représenté par ses institutions comme l'hôpital du point G, le CHU d'Odontostomatologie, l'IOTA et l'ANTIM.
C’est une thématique d’actualité, a apprécié, à l’ouverture des travaux, hier mardi 9 juin, le professeur Hyppolite Agboton, président du comité d’organisation. C’est pourquoi, la présente session a pu réunir la quasi-totalité des 116 établissements hospitaliers, de part le monde, membres du Réseau. Et pour mieux appréhender le thème, les experts, à Cotonou, feront d’une part, l’état des lieux en matière de numérisation des hôpitaux et d’autre part, partageront les compétences et les expériences avant de conclure avec l’étude des stratégies de numérisation opérée par la Fédération hospitalière de France. Ce rendez-vous, doit être un tremplin, pour visiter ce que le Bénin a amorcé, depuis 2011, dans le domaine de la numérisation de son système sanitaire, a indiqué le professeur Dorothée Akoko Kindé-Gazard, ministre de la Santé, qui avait à ses côtés, Jean Dansou, son homologue de la Communication.
L’importance de la numérisation du secteur hospitalier Tout compte fait, réussir le chantier de la numérisation sanitaire, a commenté le professeur Dorothée Akoko Kindé-Gazard, c’est « réduire les temps de prise en charge et la durée d’hospitalisation, éviter les examens inutiles ou redondants, supprimer les risques de perte d’informations, améliorer et augmenter les performances diagnostiques des services médico-techniques et assurer une meilleure diffusion et un bon partage de l’information ». C’est conscient de tout ceci, que le Bénin, dans sa politique d’informatisation de son système, a élaboré un schéma directeur, a mis en place un Comité national de la télémédecine et lance bientôt la phase d’informatisation d’une dizaine de formations sanitaires, a renchéri le ministre de la Santé.