Organisation du forum sur l'amélioration à l'accès aux soins essentiels dans la communauté
- Écrit par
- Publié dans Ateliers
- Lu 9496 fois
- Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
- Imprimer
Le Mali depuis l’adoption et la mise en œuvre de la Politique sectorielle de Santé et de Population en Décembre 1990, a connu des avancées notables dans le rapprochement des soins aux populations et l’amélioration de la qualité des soins.Cependant, la croissance de la population au Mali est de loin supérieure à la capacité des pouvoirs publics d’étendre l’offre des services conventionnels de santé (préventif et curatif) à l’ensemble de la population surtout en milieu rural qui est la cible principale de l’orientation de la politique.
Termes de Référence
Agenda du Forum
Télécharger les documents du Forum
{mosimage}Presque 50% et 30% de la population du Mali vit respectivement au delà de 5 km et 15 km d’une formation sanitaire. Les agents de santé existants ne peuvent pas à eux seuls couvrir de façon adéquate toute la population du territoire national. Des expériences encourageantes existent où les relais ont contribué et continuent de contribuer à la réalisation des résultats de la santé. En outre, les expériences d’autres pays africains (Ethiopie, Sénégal, Madagascar, etc…) et asiatiques (Chine, Népal,) montrent que les agents communautaires peuvent contribuer à l’augmentation de la couverture, et améliorer l’accès aux services préventifs telle que la distribution des contraceptifs et la promotion des pratiques familiales essentiels (PFE), ainsi que des services curatifs comme la prise en charge des pathologies simples (fièvre, la diarrhée, et IRA).
Le relais communautaire au Mali joue un rôle capital aujourd’hui dans la mise en œuvre des programmes de santé. Il existe plusieurs types d’agents/relais, selon les tâches qu’ils doivent mener, allant de la promotion de la communication pour le changement de comportement, en passant par l’appui aux diverses campagnes de masse organisées depuis plusieurs années déjà
(JNV, SIAN) et pour les besoins des programmes nationaux (onchocercose, ver de guinée, schistosomiase etc …). Ils portent également diverses appellations (distributeur d’Ivermectine, d’azythromicine, d’albendazole, de praziquantel ; agent DBC, ATR, relais communautaire, gérant de Caisse Pharmaceutique villageoise, agent de ver de guinée, nutrition, etc…). Ce répondant des services de santé au niveau village a besoin d’être situé dans son contexte d’interface entre les professionnels de la santé et les populations villageoises, d’où la nécessité d’une certaine harmonisation des approches.