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Atelier de formation des formateurs sur le guide de la Surveillance Intégrée de la Maladie et la Riposte (SIMR) au centre DIAMCIS de Banankoro/ Région de Koulikoro.

 

Du Mardi12 au 14 Jeudi Septembre 2017, s’est tenu dans la salle de conférence du centre de formation et séminaires évènementiels « Diamcis » de Banankoro dans la  région de Koulikoro, l’atelier de formation des formateurs sur la surveillance intégrée de la maladie et la riposte au Mali. La réalisation de cet atelier a été possible grâce à l’appui financier de Globale Health Security Agenda (GHSA) à travers le cabinet Groupe Malien Informatique (GMI-Audit).

L’atelier a eu la participation d’une vingtaine de représentants des structures  du ministère en charge de la santé, 9 du niveau National (2 Facilitateurs de la DNS, 3 personnes ressources,  4 participants, DNS (1), ANTIM (1),  et CNAM (2), 11 du niveau régional à savoir, le Directeur Régional de la Santé de Ménaka, 11 responsables de la surveillance épidémiologique ou représentants  des régions de : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et Taoudénit et du district de Bamako et le  partenaire technique, Globale Health Security Agenda

Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par le responsable du renforcement des capacités du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique dans le cadre de Globale Health Security Agenda. Dans son intervention d’ouverture, il a  remercié les participants pour avoir répondu à l’invitation et a fait un rappel sur la genèse du programme de sécurité mondiale « Globale Health Security Agenda » qui s’articule autour de douze (12) axes.  Il a fini par situer l’atelier dans son contexte à savoir le renforcement de la compétence des points focaux régionaux sur le guide de la SIMR afin qu’à leur tour qu’ils puissent former les points focaux des districts.

L’objectif général de l’atelier était de renforcer les capacités des personnels de santé en vue de mettre en œuvre les activités de surveillance et de contrôle des maladies.

Pour atteindre ce objectif, des objectifs opérationnels  ont été d’identifier les cas et les événements d’importance en santé publique ; notifier les cas suspects ou les affections ou événements importants pour la santé publique ; analyser et interpréter les données sur les maladies et les événements prioritaires ; investiguer et confirmer les cas suspects, les épidémies ou les événements ; se préparer à répondre aux épidémies et événements importants pour la santé publique ; répondre aux épidémies et événements importants pour la santé publique ; communiquer et apporter des rétro informations, de suivre et évaluer la mise en œuvre de la SIMR. Pour la réalisation des objectifs opérationnels les méthodes  utilisées ont été les présentations suivies de discussions, des exercices en travaux de groupes et les restitutions des résultats issus des travaux de groupe en plénières.

Les présentations ont porté en tout sur 7 Modules à savoir le module d’Introduction sur la SIMR, Module 1.0, l’Identification  des cas de maladies, affections et évènements prioritaires, le module 2.0,  la signalisation des maladies, affections et évènements prioritaires, le module 3.0 , l’analyse et l’interprétation des données sur les maladies prioritaires, le module 4.0, l’examen et la confirmation des cas suspects, des épidémies et autres événements d’importance pour la santé publique, le module 5.0, la préparation et la préparation  à répondre aux flambées et autres événements de santé publique, le module 6.0, le Contrôle, l’évaluation et l’amélioration la surveillance et la réponse et le module 7.0 : la Supervision et la retro information.
Les participants ont été repartis en trois groupes les deux premiers jours puis en deux groupes le dernier jour.

Tous les groupes ont travaillé sur les mêmes exercices.  Le travail de groupe corrélé à la correction selon les directives nationales a permis de mieux assoir les éléments sur la détection et la prévention des cas, l’investigation et le suivi, la collecte , l’analyse et l’interprétation des données, les éléments d’un  plan  d’investigation, de gestion d’une épidémie, l’élaboration d’un rapport  type  d’investigation et l’évaluation finale de la gestion d’une épidémie ou l’évènement de santé publique.

A l’issue des trois jours de formation les participants ont eu à échanger à la suite des  présentations et la restitution des résultats des travaux de groupe en  plénières à pencher sur la concordance des données entre le niveau  central et les districts sanitaires sur la situation des notifications des maladies sous surveillance de la 1ère à la 35ème semaine de 2017 par les régions ; la disponibilité d’un canevas de rapport harmonisé de la situation hebdomadaire sur  la surveillance des régions ; l’accessibilité, la disponibilité  et la connaissance  de la codification  des maladies à déclaration obligatoire et sous surveillance par les différentes parties prenantes ; l’organisation et la représentation des données épidémiologiques  selon le type de graphique en fonction de la variable d’intérêt; les méthodes et techniques de  calcul de la proportion d’échantillon de laboratoire positif ; la notion de qualité des échantillons à envoyés aux laboratoires ; l’intérêt de la distribution proportionnelle des cas cumulés ; la difficulté dans la mobilisation des fonds de gestion  des épidémies et catastrophes ; le calcul de la population à risque ; le lien entre le Comité Permanent de gestion des épidémies et catastrophes (CPGE) et le Département des Operations d’urgence en santé publique (DOU-SP); la faible fonctionnalité des comités permanents de gestion des épidémies et catastrophes ; l’élaboration d’une grille de supervision spécifique pour la surveillance épidémiologique ; la dotation des chargés de surveillance en Flotte ; la félicitation des responsables immédiate pour le travail bien fait lors de la supervision formative.

Au terme des 3 jours de travaux les participants ont formulé les recommandations à savoir, la prise en compte uniquement les échantillons dont les résultats sont parvenus dans le calcul de la proportion des échantillons positifs (DRS), la dynamisation des comités permanents de gestion des épidémies et catastrophes au niveau des districts sanitaires (MCD), l’intégration des contacts  chargés de surveillance épidémiologique den Flotte (DNS/SSE), la diligence  de la formation des chargés de la surveillance épidémiologique des Districts (DRS) et élaborer d’une grille de supervision spécifique pour la surveillance épidémiologique pour ne pas omettre des éléments importants lors de la supervision (DNS).

 

SYNTHESE GENERALE DE L’ATELIER D’ORIENTATION ET DE FORMATION DES POINTS FOCAUX REGIONAUX ET DES SUPPLEANTS NATIONAUX SUR LES ZOONOSES PRIORITAIRES AU MALI, BANANKORO, DU 05 AU 07 SEPTEMBRE 2017

 

L’an 2017 et du 05 au 7 septembre, s’est déroulé dans la salle de conférence du centre de formation et séminaires évènementiels  Diamcis, Banankoro, Région de Koulikoro, l’atelier d’orientation et de formation des points focaux régionaux et des suppléants nationaux sur les zoonoses prioritaires au Mali. Cet atelier a bénéficié de l’appui   financier de GHSA.
L’atelier a regroupé  les représentants des structures ci-après :

Niveau National

  • INRSP (Institut National de recherche en Santé publique
  • DNS  (Direction Nationale de la Santé) ;
  • DNSV (Direction nationale des Services vétérinaires)
  • DNACPN (Direction Nationale  de l’Assainissement du Contrôle des Pollutions et des Nuisances ;
  • DNA (Direction Nationale de l’Agriculture) ;  
  • DNEF (Direction Nationale des Eaux & Forêt) ;
  • ANGESEM (Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali) ;
  • DGPV (Direction Générale de la Protection des Végétaux) ;
  • ANSSA (Agence nationale pour la sécurité Sanitaire des Aliments) ;
  • LCV (Laboratoire Central Vétérinaire) ;
  • CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine) ;
  • CNAM/DOU-SP (Centre National d’Appui à la lutte contre la Maladie ;
  • CNASA (Centre National d’Appui à la Santé Animale) ;
  • ANTIM (Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique  Médicale) ;
  • ASCOMA (Association des Consommateurs Maliens) ;
  • DGPC (Direction Générale de la protection Civile) ;
  • DPM (Direction de la Pharmacie et du Médicament) ;
  • DNPIA (Direction Nationale des Productions et des Industries Animales) ;
  • DCSSA (Direction Centrale des Services de Santé des Armées) ;
  • FMOS/FAPH (Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie et Faculté de Pharmacie)
  • FST (Faculté des Sciences et Techniques et Laboratoire de zoonoses)
  • CRM (Croix Rouge Malienne)

Niveau régional : (Les dix régions et le district de Bamako)

  • DRS  (Direction Régionale de la Santé) ;
  • DRSV (Direction Régionale des Services Vétérinaires) ;
  • DRA (Direction Régionale de l’Agriculture) ;
  • DREF (Direction Régionale des Eaux et Forêt)
  • DRPIA (Direction Régionale des Productions et des Industries Animales).
  • Les personnes ressources (2)
  • Les facilitateurs (4)

Les partenaires techniques :

  • Globale Health Security Agenda
  • USAID
  • Fondation Mérieux
  • Préparation et Réponse (P&R)

Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été marquées par le discours du Chef de Division Prévention et Lutte Contre la Maladie à la DNS,  représentant le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique. Il  a remercié les participants pour avoir répondu à l’invitation et pour avoir rehaussé par leur présence, les travaux de l’atelier d’échanges sur les zoonoses prioritaires au Mali. Il a défini le cadre « One Heath » qui est entrain de se matérialiser, avant d’appeler les participants à relayer l’information au niveau local. Il a enfin adressé ses sincères remerciements à l’ensemble des partenaires techniques et financiers et particulièrement le Global Health Security Agenda  pour les appuis inestimables de rassembler les différents acteurs techniques pluridisciplinaires sur un thème si important et déclare ouvert les travaux.
OBJECTIFS DE L’ATELIER
L’objectif de l’atelier était :
D’orienter sur les zoonoses prioritaires (Rage, Charbon, Brucellose, Leishmaniose, Toxoplasmose, Salmonelloses et Borréliose) les acteurs techniques des 10 régions avec l’appui de GHSA, sur les différents modules se rapportant au narratif de certaines maladies zoonotiques, du guide d’orientation OH/zoonoses et du document de sensibilisation communautaire.
METHODOLOGIE DE L’ATELIER
    La méthodologie de travail a consisté à :

  • Des séances de projection de diapositives sur les différents thèmes ;
  • Des discussions et des échanges.

THEMES : Les présentations ont porté sur
* •    La définition et les généralités sur les zoonoses ;
* •    La rage ;
* •    La fièvre charbonneuse (Anthrax) ;
* •    La leishmaniose ;
* •    La toxoplasmose ;
* •    Les salmonelloses ;
* •    La borréliose ;
* •    La brucellose
* •    Les fiches techniques ;
* •    Revue des grandes lignes du guide  zoonoses ;
* •    La mobilisation communautaire sur les Zoonoses « One Health ».
POINTS DE DISCUSSION :
* •    La classification des zoonoses ;
* •    Les  signes  communs pour les zoonoses ;
* •    Les  formes de rages enregistrées au Mali et les zones affectées  par la rage au Mali ;
* •    La procédure de diagnostic de la rage et le programme de lutte contre la rage;
* •    La conduite à tenir face aux  animaux mordeurs ;
* •    Les mesures de préventions par rapport aux animaux destinés à l’abattage ;
* •    Les risques de propagation  des maladies à travers les vecteurs due à la déforestation, urbanisation, pauvreté ;
* •    Les risques  transfusionnels liés à ces Maladies ;
* •    Les structures qui sont capables de faire le diagnostic au Mali ;
* •    La prise en compte de la symptomatologie chez les animaux au niveau des fiches Techniques ;
* •    La prise en charge des personnes atteintes de la Brucellose ;
* •    Le lien entre la brucellose et l’immunodépression ;
* •    L’utilisation de  certains agents pathogènes comme arme biologique ;
* •    La disponibilité et l’utilisation appropriée des Equipements de Protection Individuel (EPI) ;
* •    La problématique de la gestion des déchets au Mali ;
* •    L’observation des mesures de biosureté relative aux zoonoses prioritaires ;
* •    L’observation des mesures d’hygiène dans le quotidien face aux zoonoses ;
* •    Les signes pathognomoniques des maladies ainsi que le diagnostic différentiel ;
* •    Les difficultés du diagnostic biologique de la salmonellose ;
* •    La lutte anti vectorielle contre les moustiques, rongeurs et les tiques ;
* •    La nomination des points focaux des régions et la collaboration des points focaux de la surveillance épidémiologique existants ainsi que les comités techniques de surveillance ;
* •    La connaissance du milieu avant la mobilisation communautaire ;
* •    Le rôle des leaders religieux, politiques, d’opinions et les responsables techniques ;
Des réponses appropriées et contributions pertinentes ont été faites à toutes ces questions.
RECOMMANDATIONS
* •    Faire une large diffusion nationale, régionale et locale des documents (supports et documents techniques) ;
* •    Organiser les réunions de restitution au niveau local ;
* •    Intégrer le concept « One Health » dans le cursus scolaire et universitaire ;
* •    Former les biologistes pour le diagnostic des Zoonoses ;
* •    Valoriser la recherche scientifique en priorisant les besoins locaux ;
* •    Désigner des points focaux par département (Niveau régional) ;
* •    Augmenter le budget alloué à la protection de l’environnement ;
* •    Mener des études de recherche pour identifier les zoonoses au niveau de la faune sauvage ;
* •    Faire la promotion des langues nationales ;
* •    Renforcer les mesures d’hygiène et de traitement des déchets biomédicaux ;
* •    Créer un système d’information centralisé par rapport aux zoonoses.


Banankoro, le 07 septembre 2017

L’Atelier

 

 

 

Les acteurs à cœurs ouverts : "Nous soutenons ce processus, il faut y aller au plus vite à son application !"

Après une présentation limpide du projet de reformes du système de santé, par le secrétaire général, Dr Salif Samaké, le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Pr Samba Sow, a précisé que la rencontre de Kayes n'est qu'une étape d'un processus inclusif engagé depuis plus de deux mois. Le ministre a également demandé les contributions sans ambages des participants. Pour lui, le défi à relever demande une implication de tous.
Dans sa réponse, le Pr Mamadou S. Traoré, dira que ces reformes sont opportunes et urgentes. Pour lui le temps s'y prête également. Donc, il faut y aller rapidement. C'est pourquoi il a proposé l'application de certains aspects concrets du projet de reforme. Il a cité notamment en référence le cas de la Direction générale de la santé (DGS), l'Institut national de la recherche de la pharmacopée traditionnelle dont les textes sont prêts à appliqués.

Pr Benoît Yaranga Koumaré : "J'attends fermement ces reformes pour lesquelles il faut y aller au plus vite". "Ne la faites pas comme un produit taillé sur mesure pour faire mal, pour déplaire ou déplaire à quelqu'un mais seulement et surtout pour servir à quelque chose utile au système et au secteur tout entier pour l'intérêt supérieur des usagers".

Diakalia Koné, Directeur du PNLP
Dans son intervention, il a proposé le concept "Dialogue pays" ou "consultation régionale" pour réfléchir et verser les conclusions au projet de document. Il a surtout soutenu et apprécié la position de laisser toutes les considérations pour se consacrer à l'unisson à ces reformes.

Dr Sangho Fanta Sangho, Directrice nationales adjointe de la Pharmacie et du médicament tout comme la directrice général e de l'agence nationales de la sécurité sanitaire des aliments, Dr Diakiaté Oumou Soumana Maiga, ont tour a tour soutenu et argumenté l'urgence de la mise en oeuvre de ces reformes en cours.

Les représentants du syndicat, Dodo Diarra et Issoufi Maiga, Dr Boubacar Soumaré ont apprécié la démarche inclusive et participative du ministre de la santé qu'il a d'ailleurs assuré du soutien des syndicats et du personnel.
Il ont félicité le ministre de les avoir associés à ce processus de reforme dès le départ.

 

 

 

Kayes : capitale de la santé pour trois jours

Du 07 au 09 septembre 2017, Kayes (région et ville) abrite une réunion de cabinet élargie aux structures du ministère de la santé et de l'hygiène publique. Présidée par le ministre, Pr Samba Ousmane Sow, cette réunion regroupe à la Cité des rails, les directeurs régionaux de la santé de Koulikoro à Menaka, les directeurs d'hôpitaux du Mali, les directeurs des services centraux et décentralisés, et l'ensemble du cabinet du département.
La réunion discutera des grands dossiers relatifs à la reforme du système de santé. Première du genre, cette réunion de cabinet délocalisée a été appréciée par les partenaires techniques et financiers de la santé dont l'OMS et de l'Unicef, représentés par leurs premiers responsables, et les représentants des différents syndicats de la santé, des ordres professionnels de santé.
Les échanges très chaleureux et vivants, permettent déjà de traiter sans gants les questions brûlantes.
Les premiers débats portent sur la création des hôpitaux de deuxième référence dans certains régions et cercles dont ceux de Koulikoro et Bougouni, San, Koutiala...Il est également question d'ériger d'autres Csref en hôpitaux de district.
Lors de sa visite dans la région de Kayes , le ministre Samba Sow a inauguré le jeudi 07 le nouveau centre de santé de Diéma et la nouvelle direction régionale de la Santé de Kayes. Le ministre a profité de ses visites au CSRéf de Kayes pour prendre des décisions salvatrices. En bon médecin, Prof Samba Sow, a décidé du transfert du laboratoire du Csref dans les locaux de l'hôpital Fousseyni Daou de Kayes. Le laboratoire, la maternité et d'autres services du Csref logés dans des bâtiments vétustes, ont besoin d'être bien relogés pour des raisons d'hygiène et de sécurité, pour le bien-être être des populations.
Selon la population kaysienne, cette visite a été d'une importante évidente car il s'agit de la quête des initiatives pour rapprocher les services de santé aux usagers. Aussi, la visite a permis de renforcer la synergie entre les participants, d'échanger des expériences et de s'engager ensemble pour la reforme dans le secteur de la santé au Mali.
Nous y reviendrons !

Inauguration du Centre de Santé de Réference de Diéma

Le CSRef de Diéma inauguré ce jour jeudi 07 septembre 2017 par le ministre de la Santé et de l'hygiène publique

Dix 10 jours après sa visite, le ministre de la Santé et de l'hygiène publique, Pr Samba Sow, inaugure le centre de santé de référence de Diéma. D'un coût de 820 millions de francs CFA, ce centre de santé a été financé sur le budget d'État. Ce centre est d'une importance capitale dans cette ville carrefour de Diéma où la prise en charge des victimes des accidents de la circulation est un véritable défi.
Le ministre a invité les bénéficiaire (population et personnel de santé) à un bon entretien du nouveau centre.
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Reforme du système de santé

Le système de santé mis en place au Mali a fortement contribué à l’amélioration de la santé des populations, ceci a été soutenu par des mesures au niveau institutionnel. Au fil du temps l’environnement a changé avec beaucoup de défis et d’enjeux liés non seulement aux déterminants de la santé et aux malades mais aussi au contexte de la démocratie et de la décentralisation. Aussi les communautés, les familles et les personnes participent incontournablement à la délivrance des prestations de santé et de nombreux processus y afférent. Par ailleurs avec la mobilisation, les défis du changement climatique la réémergence des maladies négligées et de certaines épidémies importent négativement les populations. Ceci traduit la faiblesse des systèmes de santé en place ou leur limite à assurer une couverture effective de la santé des populations. dès lors tout en sauvegardant les acquis des expériences cumulées au fil du temps, il est impérieux de procéder à des réglages permettant de disposer d’un système plus résilient capable de répondre aux exigences du moment. Ainsi la déclaration de la politique général de Mr le Premier Ministre qui émane du projet de la société du Président de la République « Le Mali d’Abord »à  porté beaucoup d’attention au domaine stratégique sensible que représente la santé. Tout ceci survient dans un contexte ou la communauté internationale s’est engagée à renforcer les systèmes de santé, à accélérer la marche vers la couverture universelle dans la perspective de l’atteinte des ODD. A cet égard le département de la santé pour traduire cette déclaration qui reste étroitement liée au programme d’urgence sociale du Président à engagé une réflexion sur des réformes clé sur lesquelles l’accent devra être mis afin de conforté notre système de santé.

Retrouvaille 29 ans plus tard Le ministre Samba Sow et ses anciens frères d'armes contre la lèpre

Le ministre de la Santé, Pr. Samba Ousmane Sow, est entouré ici par ces hommes qui ont conduit ses premiers pas dans la lutte contre la lèpre dans le cercle de Banamba. C'était dans les années 89- 92.
Pr Samba Sow a, lors d'une visite de terrain le mardi 29 août dernier, rencontré ses anciens collègues de lutte contre la lèpre. Il a, à cette occasion, rendu un vibrant hommage à ces vétérans qui se sont sacrifiés pour soulager, quand ils étaient en service, des malades de la lèpre en perte d'espoir de vie heureuse. Ayant fait valoir leur droit à la retraite il y'a des années, ils restent des trésors inépuisables pour les acteurs de la santé du cercle de Banamba en particulier et ceux du Mali tout entier en général.

EN VISITE EN 1ERE ET 2EME REGIONS : Le ministre de la Santé entame son projet de reforme

 

 Après sa visite dans les régions de Ségou et  de Mopti, le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Pr. Samba O. Sow, s'est rendu les 28 et 29 août dans les régions de Kayes et Koulikoro pour s'enquérir du fonctionnement des centres de santé et constater l'avancée des chantiers de construction de nouveaux CS-Réf en cours pour l'amélioration de la couverture sanitaire.
 
La première étape de la tournée a conduit le ministre de la Santé et de l'Hygiène le 28 août 2017 dans la région de Kayes. Dans la 1re région,  Pr. Samba O. Sow a visité le Centre de santé de référence du cercle de Diéma, nouvellement construit et équipé par l'Etat pour un coût total denviron 795 millions de F CFA.
Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique a visité les blocs de services qui vont améliorer la qualité du plateau technique. Cette visite des locaux a été précédée dune rencontre avec le personnel dans la salle de conférence du CS-Réf.
Dans sa monographie, le  médecin-chef de Diéma, Dr Loussa Koné, a évoqué les progrès et les difficultés liées à un certain nombre de difficultés majeures : insuffisances d’électricité, d’équipements adéquats  et  de personnel qualifié. Le ministre, entouré de son cabinet et des  chefs de services centraux, a apporté des solutions urgentes et programmées dans un délai de 3 à 6 mois.
Pour corriger les insuffisances liées à la mise à disposition d’électricité, le chef du département a sollicité le concours diligent de son collègue de lEnergie et de lEau. Pour favoriser ses activités, ce CS-Réf stratégique (situé à mi-parcours entre la capitale et la ville de Kayes, devenu très accidentogène à cause du flux du trafic), sera doté dans un court délai d'un transformateur par l'EDM-SA,.
Pour faciliter les évacuations sanitaires, il sera mis à la disposition du centre de santé une ambulance 4×4 et des motos tricycles ambulances à cause de la fréquence des accidents et des complications obstétricales dans le district sanitaire de Diéma sans oublier les réfrigérateurs pour la conservation des vaccins.
Le Pr. Sow a insisté sur l'entretien et la maintenance des équipements mis à la disposition du Centre dans le cadre du projet de construction. Avant, il avait effectué une visite de courtoisie aux notabilités de Diéma pour leur transmettre les vifs remerciements du chef de l'Etat et les inviter à soutenir les agents de santé dans l'accomplissement de leur mission régalienne  dans le Kaarta.
En retour, les notabilités ont salué le ministre pour le choix porté sur leur ville. Le chef de village a fait état de la bonne collaboration entre la population de Diéma et les agents de santé. Et dinviter le ministre à les soutenir pour la réussite de leur mission.
 
L’étape de Kolokani, …
Après Diéma, Pr. Samba Sow était dans la région de Koulikoro. La première étape de cette visite, le 28 août, a conduit le chef de département à Kolokani sur l'axe Bamako-Kayes. Dans la Cité de Bélédougou, il a visité le chantier du nouveau CS-Réf. Le constat est amer, la fin des travaux, prévue pour 2016 court un retard d'environ une année à cause de la mauvaise conduite de lentrepreneur qui na eu rien dautre que de sabsenter à la visite du ministre.
Celui-ci a invité ses collaborateurs à prendre des dispositions idoines pour achever les travaux d'ici à février 218 pour soulager la souffrance des populations. Après le chantier du nouveau CS-Réf, il sest rendu dans lancien CS-Réf. Les problèmes ont pour noms vétusté des locaux et des équipements, linsuffisance de personnel qualifié.
Ici aussi, le ministre a promis de mettre tout en œuvre pour la finition du nouveau CS-Réf. En attendant le nouveau CS-Réf, des nouveaux équipements seront offerts par la direction nationale de la santé (lits, motos ambulances, etc.) pour soulager les usagers.
Le chef du département a félicité le médecin-chef  Dr Etienne Coulibaly et tout le personnel pour les efforts consentis pour la santé des populations malgré les insuffisances et les conditions très difficiles de travail. Par rapport au renforcement du personnel, il sera affecté incessamment des nouveaux agents à Kolokani pour satisfaire les doléances formulées par le médecin-chef.
 
L’étape de Banamba et Koulikoro
 
Après Kolokani, le ministre de la Santé était le 29 août 2017 à Banamba pour visiter le CS-Réf de cette localité. Au cours des salutations d'usage des notabilités, Pr. Samba O. Sow a bien capté un message fort des notabilités de la ville qui, par la voix de Mamaoudou Simpara,  ont fait état de l’étroitesse du centre de santé par rapport aux besoins en santé de la population. Fort de ces encouragements sest rendu au centre de santé, où il a visité la maternité, le bloc opératoire, la chambre froide pour voir le conditionnement des vaccins.
En réunion avec le personnel, le chef du département a reconnu la vétusté des locaux. Il a promis la construction dun nouveau CS-Réf courant 2018. D'ici la fin de l'année, le CS-Réf sera doté d’équipements pour endiguer un certain nombre de difficultés notamment l’évacuation sanitaire à travers lacquisition de motos ambulances.
Le CS-Réf sera doté dun appareil complet d'anesthésie auquel il faut ajouter l'affectation très prochaine de spécialiste dans certains domaines pour renforcer le personnel et soulager la souffrance de la population du cercle de Banamba.
A Koulikoro ville, le ministre a rendu une visite de courtoisie aux notabilités. Il a, au nom du président de la République, remercié les notabilités du Méguétan pour leur sagesse et les prières formulées pour le retour de la paix. Le chef de village, Djibril Diarra, a plaidé l'amélioration des conditions de travail du Centre de santé de référence. Il a remercié le chef de lEtat pour sa décision sage  de surseoir à son projet de révision constitutionnelle.
Pr. Samba O. Sow a salué la clairvoyance du chef de village et pris l'engagement que des solutions idoines seront rapportées pour améliorer la qualité des soins à Koulikoro.
Après le vestibule,  le ministre s'est rendu à la direction régionale de la Santé, où il a visité la chambre froide et quelques bureaux en compagnie du gouverneur et de la directrice régionale Mme Najim Oura Diallo.
Contigu à la DRS, le CS-Réf a reçu la visite du ministre Sow. Il a fait le tour de la maternité, du bloc opératoire, de l'unité froide pour constater la disponibilité des vaccins. Cette tournée du chef du département de la Santé et de l'Hygiène publique s'est achevée par une rencontre avec le personnel sanitaire de Koulikoro.
Dans la présentation du médecin-chef du CS-Réf de Koulikoro, Dr. Guindo, il ressort également le renforcement du personnel, des infrastructures et équipements, etc. Bref, les problèmes au niveau des différentes structures visitées par le ministre Sow sont les mêmes. Comme dans les autres structures, le ministre a eu à apporter des solutions sur place avec le concours de ses chefs de département.
Il a invité le médecin-chef à tout mettre en œuvre pour améliorer les performances notamment le taux d'accouchement assisté estimé à environ 47 %. Pour les équipements, il a instruit la désignation d'un technicien pour la maintenance. A la demande de renforcement dun personnel qualifié, une solution a été trouvée puisque le DRH a assuré qu'il mettra à la disposition du CS-Réf des ressources humaines qualifiées pour satisfaire les besoins exprimés. A Massala, sur la route de Koulikoro, Pr. Sow a déploré le délabrement des locaux. Le ministre a instruit la réfection des lieux.
A la suite de Dr. Guindo, Mme Najim Oura Diallo, DRS de Koulikoro, a présenté le district sanitaire de la région de Koulikoro confronté à des difficultés qui se résument à la vétusté des bâtiments de la DRS, des CS-Réf de Banamba, Kati, et Kolokani.
En plus, la patronne des districts sanitaires de la région a évoqué le vieillissement du parc automobile ainsi que l'absence de véhicule de liaison à Kangaba, Dioïla, Ouéléssébougou et à la DRS. Sy ajoutent linsuffisance de personnel qualifié et la problématique d'électricité de tension moyenne à Kati, Dioïla et Fana pour permettre à ses structures de bien fonctionner.
 
Les perspectives à Koulikoro
La direction sous l'égide du ministère de tutelle attend incessamment la pose de la première pierre d'un hôpital de 3e référence à Koulikoro ainsi que la construction d'une nouvelle DRS ainsi que la construction dun nouveau CSRéf à Banamba.
De Diéma à Koulikoro en passant par Kolokani et Banamba, le personnel médical a salué le ministre Samba O. Sow pour ses efforts dans l'amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs socio-sanitaires. Il a reçu tous les hommages pour ses succès dans la lutte contre le virus Ebola. Cette visite du ministre de la santé a enregistré la participation des représentants du Syndicat national de santé, de lAction social et de la Promotion de la femme.
 
Ousmane Daou, envoyé spécial

 

 

 

l’atelier d’orientation et de formation des points focaux régionaux et des suppléants nationaux sur les zoonoses prioritaires au Mali

Dans le cadre de la mise en oeuvre des activités du Global Health Security Agenda (GHSA), en collaboration avec le projet Préparation et Réponse (P&R) USAID et la Fondation Mérieux, le Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique convie les représentants des structures citées en annexe aux Termes de Référence,  à l'atelier de formation des agents des Directions Régionales de la Santé, de l'Elevage, de l'Environnement, de l'Agriculture et les points focaux nationaux suppléants "One Health" sur les zoonoses prioritaires, du 05 au 07 septembre 2017, à partir de 08 heures 30, au centre de conférence DIAMCIS de Banankoro (région de Koulikoro).

Compte tenu de l'importance du thème, la présence de tous est vivement souhaitée.

Retrouvez les TDR et l'Agenda ci-dessous