Décision N°2017/000725/MSHP-SG du 28 Juin 2017 portant mise en place d’une commission de réflexion sur la reforme du système de santé au Mali.
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09 juillet 1987, 09 juillet 2017, cela fait trois décennies que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Région Ouest Africaine, convaincus de la place centrale de la santé dans l’intégration et le développement socio-économique de la région, adoptaient le protocole A/P2/7/87 portant création de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), en tant qu’unique Institution spécialisée en santé de la région.
Ce jour particulier m’offre l’occasion, à l’instar des années précédentes, de rendre un hommage mérité aux Pères Fondateurs de l’OOAS, qui ont très tôt perçu le sens de mettre en place cet instrument d’intégration régionale en matière de santé, avec pour mission d’offrir aux populations de la CEDEAO, le niveau le plus élevé en matière de prestation de soins de santé.
L’atteinte des objectifs de cette mission, à la fois difficile et exaltante constitue une œuvre de longue haleine que l’OOAS s’efforce d’accomplir au quotidien, avec conviction et détermination en collaboration avec l’ensemble des Etats membres de la CEDEAO et le soutien des partenaires. En trente ans d’existence, des efforts considérables ont été accomplis dans le domaine de la Gouvernance en santé, du partenariat stratégique et de l’harmonisation des politiques, de la lutte contre les épidémies et les autres maladies, de la Santé Maternelle et Néonatale, de l’enfant, des adolescents et jeunes et des personnes âgées, du renforcement des Systèmes de Santé, le développement de la Recherche, de la Médecine Traditionnelle, des Ressources Humaines en Santé, de la Promotion des Bonnes Pratiques, des Médicaments et Vaccin, de l’Information Sanitaire etc…, mais le chemin reste encore long.
En effet, la région Ouest Africaine reste encore en proie à des épidémies récurrentes de méningite, de choléra, de rougeole, de dengue, la résurgence des épizooties de grippe aviaire hautement pathogènes et plus récemment l’épidémie de la fièvre de la vallée du Rift, et celle de la maladie à virus Zika. L’espace CEDEAO garde encore en mémoire, les stigmates de la terrible épidémie de la maladie à virus Ebola qui est venue rappeler à notre conscience l’interface homme-animal-écosystème dans l’évolution et l’émergence des pathogènes et surtout la nécessité de conjuguer les efforts, à travers la mise en œuvre d’actions multisectorielles, pour des systèmes de santé plus solides et résilients, en vue de faire face avec efficacité aux menaces croissantes des épidémies. C’est pourquoi, l’OOAS a voulu placer ce 30ème anniversaire sous le thème : « L’approche « Une Seule Santé » : Exigence d’une synergie d’actions dans la lutte contre les maladies en Afrique de l’Ouest ».
Cette approche intégrée de la santé met l’accent sur les interactions entre les secteurs de la santé animale, humaine et leurs divers environnements. Elle encourage les collaborations, les synergies et l’enrichissement croisé de tous les secteurs et acteurs dont les activités peuvent avoir un impact sur la santé.
En effet, 75% des nouvelles maladies infectieuses qui ont affecté les humains au cours de la dernière décennie sont d’origine animale. Le but de l’approche une seule santé est donc d’améliorer la santé et le bien-être des populations grâce à la prévention des risques et à l’atténuation des effets des crises qui proviennent de l’interface entre les humains, les animaux et leurs écosystèmes. Elle exige d’appréhender la sécurité sanitaire dans une perspective globale et transversale, appelant à une collaboration étroite, entre les acteurs de la santé humaine, de la santé animale, de la santé végétale, des écosystèmes et de la biodiversité, afin de mettre en place au niveau national, comme au niveau régional des mécanismes aptes à assurer avec efficience et efficacité, la surveillance, la détection, la prévention et le contrôle des maladies.
Dans cette perspective, plusieurs décisions ont été récemment prises par les plus Hautes Autorités de notre région qui corroborent l’amorce d’un changement de paradigme en matière de lutte contre les maladies et les épidémies dans notre région. Il s’agit entre autres de :
la Décision prise par la 47ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenue à Accra le 19 mai 2015, de créer un Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies de la CEDEAO (CRSCM/CEDEAO) basé à Abuja au Nigéria ;
la mise en place d’une Equipe Régionale d’Intervention Rapide (ERIR) dénommée « CASQUES BLANCS DE LA CEDEAO » ;
l’adoption de la Résolution de Dakar, portant création d’un Cadre de Coordination Régionale de l’approche « Une Seule Santé », lors de la 50ème Session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenue en décembre 2016 ;
l’adoption de la Déclaration de Monrovia sur la reconstruction Post Ebola par la 51ème Session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en Juin 2017, dans le prolongement de la réunion de haut niveau post Ebola tenue à Monrovia en Avril 2017.
S’inscrivant dans cette même dynamique, la récente Assemblée des Ministres de la Santé de la CEDEAO tenue à Abuja, au Nigéria le 16 Juin 2017 a adopté les termes de référence de la Plateforme de coordination politique du Cadre régional « Une Seule Santé » de la CEDEAO, ainsi que la feuille de route relative aux principales interventions à mener durant la période 2017-2018 pour son opérationnalisation.
C’est ici le lieu, de renouveler notre gratitude à tous les Chefs d’Etats et de Gouvernement de notre région pour leur fort engagement, le soutien constant et l’accompagnement permanent à l’OOAS, dans sa quête de trouver collectivement et stratégiquement des solutions aux problèmes de santé de nos populations.
Je voudrais aussi saisir cette occasion pour témoigner notre reconnaissance et notre gratitude aux Etats membres et appeler au renforcement du lien déjà établi entre les acteurs de la santé humaine, de la santé animale, ceux en charge de l’agriculture et des questions environnementales de notre région en vue d’actions collectives, afin de relever ensemble le défi de la prévention et de la lutte concertées et collectives contre les épidémies et ainsi, accélérer le développement socio-économique de notre région.
Je voudrais par ailleurs, renouveler à l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers, notre profonde gratitude pour leur disponibilité constante à nous accompagner durablement dans nos efforts d’assurer aux populations de notre communauté un meilleur état de santé.
Je ne saurais terminer cette adresse sans témoigner notre attachement aux idéaux d’intégration prônés par la CEDEAO.
Je vous remercie
Dr Xavier CRESPIN, Directeur Général de l’OOAS
Ce jeudi 06 juillet 2017 s’est tenue à l’hôtel Radisson Blu de Bamako la cérémonie de lancement officiel de la Coalition Nationale de plaidoyer pour les soins essentiels dans la communauté. Étaient présents près d’une centaine de personnalités et/ou de représentants d’organisations ou de réseaux, notamment: les ordres professionnels de la santé et de l’action sociale, les associations, les partenaires techniques et financiers, les professionnels de la santé publique.
La rencontre a été présidée par Dr Salif SAMAKE représentant de Mr le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Après le discours introductif du président de la FENASCOM, il revenait au secrétaire général Mr Amidou DIARRA, de faire une présentation de la Coalition au cours de laquelle il a insisté sur les défis à relever à savoir comment:
Ensuite, il y a eu une 2ème présentation sur le renforcement des Soins Essentiels dans la Communauté
qui a prouvé une fois encore l’évidence du rôle des ASC dans l’amélioration des indicateurs de santé. En effet les objectifs de la CNSEC sont les suivants :
• Renforcer l’échange, l’apprentissage et la coordination entre les membres et partenaires par rapport aux SEC ;
• Œuvrer pour la fonctionnalité des cadres de coordination et des structures de mise en œuvre des SEC au niveau local, régional et national ;
• Faire le plaidoyer pour une augmentation des budgets alloués par l’Etat aux SEC ;
• Œuvrer pour le renforcement de la formalisation de la fonction Agents de Santé Communautaire (ASC) ;
• Mobiliser ses membres et partenaires pour un mécanisme pérenne de prise en charge des ASC
Les représentants de la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire (FENASCOM), de l’Association des municipalités du Mali (AMM), des partenaires techniques et financiers et du Ministère de la Santé et l’Hygiène Publique dans leurs discours ont tous souligné, entre autres, l’importance des soins essentiels dans la communauté, la collaboration fructueuse de plusieurs organismes et l’espoir de pouvoir augmenter l’accès à des services grâce au travail de la Coalition.
Quatre experts rappellent qu’il n’y a pas seulement de la malnutrition en Afrique, mais aussi de l’obésité et toutes les pathologies qui l’accompagnent.
L’Afrique est en pleine mutation, économique évidemment mais aussi nutritionnelle et épidémiologique. Et le Mali, au-delà d’une couverture médiatique souvent consacrée à des actualités plus guerrières, ne fait aucunement exception.
Il suffit d’une promenade dans Bamako pour constater que sa populationn’est plus seulement en proie à la sous-nutrition, que l’obésité et le surpoids sont aujourd’hui des réalités frappantes. Et sous ces réalités bien visibles, s’installe, comme dans le reste du continent, une maladie silencieuse que l’on pense encore trop souvent spécifique aux pays riches : le diabète. « Les gens meurent de faim ici, pas de diabète », entend-on souvent dans le monde de la coopération. Et pourtant les chiffres parlent.
Aujourd’hui épidémie mondiale qui tue plus que le VIH, le paludisme et la tuberculose réunis, le diabète touche plus de 415 millions de personnes dans le monde, dont près de 70 % vivent dans des pays à faible ou moyen revenu. Et l’Afrique subsaharienne, avec 48 millions de diabétiques, concentre quelques tristes records : deux tiers des personnes atteintes de diabète ne sont pas diagnostiquées, près de 80 % des décès dus au diabète surviennent avant l’âge de 60 ans, les dépenses en santé pour la maladie sont les plus faibles au monde. Avec une prévalence régionale de 4,8 %, la maladie est déjà responsable de près de 9 % des décès et de nombreuses complications invalidantes.
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C'est quoi le NotPetya?
Mardi a été marqué par la seconde cyberattaque majeure en autant de mois, affectant plusieurs pays et des dizaines de grandes entreprises. Et ce n'est que le début.
Le mois dernier, il s'agissait du ransomware WannaCrypt. Mais cette fois, les entreprises de sécurité Symantec et Bitdefender ont confirmé que c'est une souche du ransomware Petya, baptisée GoldenEye. Celui-ci ne chiffre pas uniquement des fichiers, mais également les disques durs, rendant les ordinateurs totalement inutilisables.
Beaucoup des rapports initiaux proviennent d'Ukraine. Sont notamment affectés des banques, des compagnies d'énergie et même le principal aéroport de Kiev. Le malware s'est répandu au Danemark, en Russie, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Au moins un hôpital a été touché par le ransomware.
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Comment s'en protéger?
Effectuez ces étapes comme action préventive contre les logiciels malveillants ransomware NotPetya :
1. Débrancher le câble LAN / Wi-Fi ;
2. Faire des sauvegardes des données ;
3. Mettre à jour votre Anti-virus ;
4. Mettez à jour votre sécurité sur Windows en installant Patch MS17-010 publié par Microsoft sur ce lien: https://technet.microsoft.com/en-us/library/security/ms17-010.aspx
5. N’activer pas la fonction micros ;
6. Désactiver la fonction SMB v1 Ports Block 139/445 et 3389
7. Encore, faire des sauvegardes des fichiers importants sur votre ordinateur et enregistrez-les dans un autre endroit.
Pour plus d'information contactez l'Agence Nationale de Télésanté et d'Informatique Médicale (ANTIM)
Le personnel du cabinet et les directeurs des services centraux, rattachés et personnalisés du ministère de la santé et de l’Hygiène Publique ont présenté les vœux au Ministre, Pr Samba SOW ce mardi 27 juin 2017 après la réunion du conseil de cabinet dans les locaux dudit ministère. La cérémonie de présentation des vœux dans le cadre de la festivité du Ramadan 2017, s’est déroulée en deux temps d’abord les mots d’introduction de formulation de vœux au ministre par le Secrétaire Général du Cabinet, Dr Bakari DIARRA au nom de tout le personnel du ministère de la santé de Kayes à Kidal en langue française, ensuite celle du chef de cabinet en langue Bambara qui s’est achevé par une prière de bénédiction. La cérémonie a pris fin par l’intervention de Monsieur le Ministre. Qui a tout d’abord étalé les grands défis, les chantiers et les grandes orientations de la déclaration de la politique du gouvernement en matière de santé. Selon le Ministre les fondements de toute œuvre de réussite humaine réside dans la convivialité, la tolérance, le respect mutuel, la patience et surtout par le pardon. Tout humblement, il a demandé pardon à tout le personnel du ministère de la santé et de l’hygiène Publique à travers le personnel du cabinet et les chefs des services présents ou empêchés.
Selon lui, rien ne saurais égaler la sincérité dans la collaboration, le savoir vivre, le savoir être et en particulier le savoir partager et cela par des actes de soumission et de pardon de tous les jours pour la réussite de l’ensemble de l’équipe et non de sa personne. Pour terminer il a formulé les vœux d’attente, de paix et d’union pour le bien être de la population.
L’Organisation mondiale de la santé a mis à jour sa liste de médicaments essentiels qui inclut maintenant un total de 433 médicaments, ajoutant 55 médicaments et décrivant de nouvelles utilisations pour 9 produits. En plus de nouveaux médicaments pour l’hépatite C, le VIH, la tuberculose et le cancer, la liste regroupe maintenant des antibiotiques en trois catégories : les antibiotiques auxquels l’accès est indispensable, ceux à utiliser avec précaution et ceux à utiliser en dernier recours. A lire l'article en intégralité ici
Conformément à l’instruction donnée par le Ministre en charge de la Santé, le Pr Samba SOW lors de la cérémonie de rupture du jeûne le mardi 13 juin 2017
l’ANTIM à l’instar de la direction Nationale de la Santé a organisé une rupture collectif de jeûne avec son personnel ce jeudi 22 juin 2017 à l’ANTIM.
Après la rupture et les prières le Directeur Général Adjoint, Dr Tyeri Dackouo au nom du Directeur Général, Dr Ousmane Ly et à son nom propre a remercié tout le personnel présent et a également rappelé la raison fondamentale de l’organisation de cette cérémonie qui est une action novatrice initiée par le Ministre de la Santé au sein de son département. Le but est de rassembler, d’unir des cœurs grâce à la réconciliation nationale pour l’instauration d’un climat social apaisé et de confiance selon les orientations et les missions des plus hautes autorités du pays.
Pour conclure cette belle cérémonie une lecture de Dou’a a été faite par le Dr Sangho Elhadj Oumar.
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Le Directeur National de la santé, Dr Mama COUMARE a offert ce mardi 20 juin 2017 à 19h 00 un repas de rupture de jeûne à son personnel. La cérémonie de rupture de jeûne s’est déroulée dans la cours de la direction nationale santé, conformément aux vœux et instruction donnés par le Ministre en charge de la santé, le Pr Samba SOW le mardi 13 juin 2017 dans la cours du Centre National d'Appui à la lutte contre la Maladie (CNAM) ex Institut Marchoux Quartier Djicoroni Para. Le Directeur national lors de la cérémonie a rappelé la raison fondamentale de l’organisation de la cérémonie. Selon lui, il ne s’agit pas d’offrir à manger à son personnel, mais d’une action novatrice de rassemblement, d’union des cœurs grâce à la réconciliation nationale pour l’instauration d’un climat social apaisé et de confiance selon les orientations et les missions des plus hautes autorités du pays. Pour terminer, il a remercié tout son personnel et tous ceux qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette cérémonie et à souhaiter la pérennisation de cet évènement premier du genre depuis la création de la direction nationale de la santé.