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Axe Bamako-Ségou: Le ministre Michel Hamala Sidibé voit les centres de santé à l'état pur

Le mardi 30 juillet, entre 8h30 et 9h20, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé Ministre, a rendu une visite inopinée au centre de santé communautaire de Markacoungo et celui de Tingolé, situés respectivement à 80 km et 90 km de Bamako, sur la route nationale 6 (RN6).

A Markacoungo, le centre est animé par dix (10) agents qualifiés (médecin, infirmières obstétriciennes, matronnes et infirmiers) avec l'appuie des stagiaires et bénévoles .
Les problèmes constatés ont pour noms: manque d'ambulance, besoin de bloc de petites chirurgies vu que le Cscom est sur un axe fréquenté (RN6) avec des accidents de la circulation. Lors de cette visite, le ministre s'est rendu au bureau du médecin, la salle des consultations, la salle des soins, la salle des suites de couches, la chaîne de froid. Michel Hamala Sidibé s'est dit impressionné par la propreté des lieux et la qualité de la prise en charge des malades. Le ministre a exhorté le personnel à plus d'engagement.
Il faut rappeler que ce centre reçoit par jour une dizaine de patients. Un chiffre qui évolue en période de pic du paludisme.
Le Directeur technique du centre, Dr Oumar Diarra, et son équipe ont eu droit à un encouragement mérité du ministre. Une photo de groupe avec le ministre à mis fin à cette visite.
Le médecin du centre de Tingolé, en poste depuis 2005, s'est réjoui de la visite du ministre de la Santé et des Affaires Sociales, qui est une première de l'histoire dudit centre.
Fort de ses 14 agents, ce centre reçoit entre 30 et 60 malades par jour. Il est animé par un médecin, des sages-femmes, un gérant de dépôt de vente de pharmacie, des infirmières obstétriciennes, des infirmiers. Dans ce centre, les difficultés majeures sont le faible taux de la consultation prénatale (CPN4) et la rupture de tests du VIH.
Pour sa part, le ministre dit avoir pris bonne note des difficultés évoquées.

CCom/MSAS

Bulletin d’informations épidémiologique OOAS de la 29ème semaine (15 au 21/07/2019)

A lire la situation Epidémiologique de la Dengue, la situation Epidémiologique du choléra, la situation Epidémiologique de la fièvre de Lassa, la situation Epidémiologique de la rougeole dans l'espace CEDEAO et les dernieres informations sur l' épidémie à Virus Ebola en République Démocratique du Congo (RDC).

Document téléchargeable ci-dessous

 

Lutte contre le paludisme: 3 millions 549 mille enfants bénéficieront du traitement préventif contre le paludisme

Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, a procédé, ce jour 22 juillet 2019, au lancement de la 9e édition de la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier. C'était à Kadiolo dans la commune rurale du Folona, située à une centaine de kilomètres après Sikasso, sur la route de la Côte d'Ivoire.
Cette campagne qui durera 4 mois mobilisera plus de 5000 agents socio sanitaires. Elle aura coûté plus de 7 milliards de francs CFA à l'état malien et ses partenaires. Il s'agit notamment de la Banque Mondiale à travers l’Organisation Ouest Africaine de la Santé, du Fonds Mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à travers Catholic Relief Services, de l’Unicef, et de l’USAID/PMI à travers ses projets Impact Malaria et Keneya Jemu Kan.

Sikasso : Le ministre Michel Sidibé fier du nouveau centre d'hémodyalise de la région

 

Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, en déplacement de 72h dans la 3e région, a visité ce jour, en plus des Centres de santé de la ville (le CSRef et le CSCOM universitaire situé à Sanoubougou II), l'hôpital régional de Sikasso, et les services du développement social.
A l'hôpital régional de Sikasso, il s'est rendu au nouveau centre d'hémodyalise ouvert il y a deux ans et le bloc opératoire. Là, le ministre n'a pas caché sa satisfaction liée à celle des 38 malades inscrits à la dyalise. Doté de 9 générateurs de dyalise neufs, avec un système de traitement d'eau autonome, ledit centre permet aux insuffisants reinaux de la region d'être pris en charge sur place, au lieu de se rendre obligatoirement à Bamako pour une seance de dyalise par semaine. Les malades ont sollicité le ministre pour l'intégration de certains produits utilisés pour la dyalise au régime d'Assurance maladie obligatoire.
Promis par le chef de l'Etat, Ibrahim Boubacar KEITA, et financé par l'Inps, ce centre est un rêve réalisé des malades de toute une région.
Au niveau du bloc opératoire, le ministre a salué l'existence et la maîtrise par les médecins du dispositif moderne de chirurgie appelé ceoliochirurgie : une technologie permettant de faire des interventions chirurgicales précises (car se faisant à l'aide de bistouri électrique avec caméra connectée à un moniteur) et surtout avec moins de conséquences post opératoires.
Dans les autres services visités, le ministre Sidibé a dit avoir pris bonne note des préoccupations évoquées par ses agents, après avoir partagé sa vision avec eux. Laquelle vision porte sur la rupture avec certaines pratiques, l'obligation de résultats, et l'obligation de rendre compte. L'objectif ultime de tout cela étant de restaurer la confiance entre les prestataires et les bénéficiaires de soins de Santé.
Une réunion avec les cadres des services relevant de son département a mis fin à cette journée de visites, sur une note de satisfaction du chef de département.

Communiqué du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales sur la maladie à virus Ebola en République Démocratique du Congo

Conformément à son engagement à tenir régulièrement informée l’opinion nationale et internationale sur la situation épidémiologique au Mali, le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales communique :

Ce jour 18 juillet 2019, le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales a été saisi par le Bureau pays de l’Organisation Mondiale de la Santé de la déclaration du Directeur Général de l’OMS relative à la flambée de la maladie à virus Ebola en République Démocratique du Congo (RDC) qui constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Aussitôt informé, le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales a analysé la situation et a pris les mesures nécessaires. Une réunion d’urgence s’est tenue ce jour 18 juillet 2019 sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales, en présence des techniciens et l’Organisation mondiale de la Santé
Cette réunion a permis de faire une analyse de la situation assortie de mesures qui suivent. Il s’agit notamment :
* du renforcement de la surveillance épidémiologique au niveau des frontières terrestres, aériennes et à l’entrée des établissements de santé,
* du renforcement de capacité de riposte des agents de santé,
* de l’application des mesures d’hygiène individuelle et collective notamment le lavage des mains au savon ;
* de la diffusion des messages de sensibilisation.
Ainsi, le Ministère de la Santé et de Affaires Sociales invite les populations à rester sereines tout en appliquant les mesures de préventions édictées par le département.

Le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales tient par la même occasion à rappeler que le Mali a été déclaré « libéré d’Ebola » depuis le 18 janvier 2015 grâce à l’engagement collectif des plus hautes autorités, de l’ensemble des populations et des partenaires.
Le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales rassure les populations que toutes les mesures sont prises pour maintenir notre pays indemne de toutes épidémies.
Bamako, le 18 juillet 2019

Le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales

Michel Hamala SIDIBE
Officier de l’Ordre National

SANTE DE LA REPRODUCTION : L'UNFPA et les Pays-Bas renforcent les capacités logistiques du MSAS

 

 

Dans le cadre du projet "Atteindre le dernier kilomètre", le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en partenariat avec l'ambassade du Royaume des Pays-Bas au Mali, a remis, le vendredi 12 juillet 2019, au ministère de la Santé et des Affaires sociales, du matériel roulant et des produits médicaux. 

 

La cérémonie de remise était présidée par le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, en présence de l'ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Mali, Jolke Oppewal, et du directeur de l'Afrique de l'Ouest et du centre de l’UNFPA, Mabingué Ngom.

D'une valeur de 335 millions de F CFA, le lot est composé de trois camions et de produits de la santé de la reproduction surtout de planification familiale. La remise de ces matériels logistiques et des produits médicaux s'inscrit dans le cadre du programme "Atteindre le kilomètre", qui vise à renforcer, d'une part, les capacités du système logistique national des contraceptifs et de médicaments essentiels jusqu'au dernier village et hameau de culture, et d'autre part, l'offre des services de la planification familiale en vue de contribuer à l'accroissement du taux de prévalence contraceptive moderne chez les couples en union, à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et l'accélération de la transition démographique.

La durée du programme est de 4 ans (2018-2021). Il cible les régions de Ségou et de Mopti, à travers la direction générale de la santé, la Pharmacie populaire du Mali (PPM) et la direction de la pharmacie et du médicament (DPM).

Selon le directeur régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Mabingué Ngom, l'UNFPA ne ménagera aucun effort pour accompagner le Mali dans sa marche vers le développement pour que, précise-t-il, chaque femme et chaque enfant puisse avoir accès aux soins de santé de la reproduction de qualité surtout de la planification familiale. 

L'ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, Jolke Oppewal a salué les efforts du Mali en faveur de l'amélioration de la santé de l'enfant et de la femme. Il a réitéré l'engagement du Royaume des Pays-Bas à rester aux côtés du Mali. 

Aux dires du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, ces véhicules et produits médicaux contribueront à l'atteinte des résultats de 21 % de prévalence contraceptive d'ici 2021 fixés par le gouvernement. Il a insisté sur la nécessité de renforcer notre système de santé communautaire.

"Nous devons faire en sorte que 90 % de nos malades puissent être sauvés au niveau communautaire", a-t-il déclaré. A l'en croire, 87 % de nos centres de santé communautaires (Cscom) n'ont pas connu de rupture de stock en produits médicaux de la santé de la reproduction en 2018.

Le ministre Sidibé a également remercié l'UNFPA et le Royaume des Pays-Bas pour leur soutien inconditionnel dans l'amélioration de la santé des Maliens en général et en particulier de celle de l'enfant et de la femme. 

Abdrahamane Diamouténé

Michel Hamala Sidibé au président du HCIM : « A travers votre faîtière, on voit que le Mali est un pays de partage »

 

Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a présidé, le dimanche 14 juillet 2019, au Centre Mabilé de Sogoniko, la cérémonie de lancement de l'opération d’appui aux déplacés du Centre du Haut conseil islamique du Mali (HCIM). 

En plus des sinistrés des pluies diluviennes, du 16 mai 2019 à  Bamako, le Centre Mabilé de Sogoniko, commune VI du district, abrite les déplacés de la crise du centre. Ces derniers ont reçu en cette circonstance 2,5 tonnes de riz, 2,5 tonnes de mil, 160 litres d’huile,  et des habits. C’était lors de la cérémonie de lancement de l’opération d’appui aux déplacés internes suite à l’insécurité persistante au centre du pays. 

Selon le président du haut conseil islamique du Mali (HCIM), Chérif Ousmane Madane Haïdara, sa structure a voulu, à travers ce geste de solidarité, apporter son soutien aux déplacés sans aucune considération religieuse et ethnique avant d'ajouter que l'opération se poursuivra dans les jours à venir sur les autres sites de déplacés à Bamako et dans la région de Mopti.  Pour la suite de l’opération 24 autres tonnes de céréales (mil et riz) seront distribuées qui, ajouté au don d’hier, coûteront à la faîtière des associations islamiques environ 15 millions de francs CFA.  

Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a,  au nom du gouvernement et du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, remercié le Haut conseil islamique du Mali pour cette initiative. A ses dires, la faîtière des musulmans du Mali vient de montrer qu'elle œuvre pour une société basée sur la solidarité. « Votre geste de solidarité, en plus de prouver que l'islam est une religion de paix, de tolérance et de solidarité, montre votre engagement à accompagner le gouvernement dans la résolution de cette crise.  A travers votre faîtière, on voit que le Mali est un pays de partage »,  a salué le ministre Sidibé qui a réaffirmé la disponibilité de son département à  accompagner toutes les bonnes volontés dans le cadre de la solidarité envers les sinistrés et les déplacés du centre. 

Abdrahamane Diamouténé

 

L'OOAS commémore ses 32 ANS

Message du Directeur Général de L'OOAS à l'occasion de ces festivités.

J’ai le grand plaisir de faire publier ce message au nom de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), l’institution spécialisée de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en charge des questions de santé.

Aujourd’hui 9 juillet 2019, l’OOAS commémore les 32 ans de sa création par le Protocole de la CEDEAO (A/P2/7/87) signé en 1987 par les 15 chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO à Abuja. Nous célébrons donc en ce jour, la Journée de l’OOAS dont l’objectif principal est de réaffirmer l’engagement de l’Institution vis-à-vis de la vision de ses pères fondateurs et par rapport au mandat à elle assigné qui est de promouvoir l’intégration régionale à travers la santé. C’est aussi l’occasion de partager avec les populations de l’Afrique de l’Ouest quelques-unes des activités que nous avons pu mettre en œuvre, nos projections sur le futur et également leur faire part des défis auxquels nous sommes confrontés.

Au début de sa création, le mandat de l’OOAS était d’ « assurer le niveau le plus élevé possible en matière de norme et de protection de la santé des populations de la région par l’harmonisation des politiques des États membres, la mise en commun des ressources et la coopération entre eux et avec les autres pour une lutte collective et stratégique contre les problèmes sanitaires de la sous-région ».

Aujourd’hui, le paysage sanitaire de l’Afrique de l’Ouest a quelque peu changé. En effet, ce paysage est maintenant mitigé, avec une population en meilleure santé, et vivant plus longtemps en 2019 qu’en 1987. Les taux de vaccination des enfants sont élevés, tous nos pays se sont débarrassés de la polio et nos réseaux régionaux de santé se sont davantage renforcés. Cependant, nous sommes toujours confrontés à des épidémies récurrentes telles que la fièvre de Lassa, la fièvre jaune et la méningite. Beaucoup de nos femmes meurent encore lors de l’accouchement et trop d’enfants ne vivent pas au-delà de leur cinquième anniversaire. Les maladies évitables restent un fléau à tout âge. Le paludisme a été éliminé dans plusieurs parties du monde, mais reste endémique dans notre région, où il est responsable d’environ quatre décès sur cinq chez les enfants de moins de cinq ans. Au niveau mondial, 11 pays comptent plus de 80% des cas de paludisme. Il s’agit de l’Inde et de 10 pays africains, dont cinq en Afrique de l’Ouest. L’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires ainsi que les accidents vasculaires cérébraux sont aujourd’hui les principales causes de décès au sein de nos populations. Le problème des médicaments falsifiés se pose avec acuité, et constitue une question urgente et critique dans nombre de nos pays. L’importation de près de 80 % des médicaments dont nous avons besoin dans notre région, illustre la nécessité pour nous d’en faire notre priorité, la fourniture de médicaments de très bonne qualité et à un coût abordable dans toute la région, de préférence à travers la production au niveau régional ; ce qui contribuera également à l’industrialisation et à la création d’emplois.

Au niveau de l’OOAS, nous avons continué au cours de l’année écoulée, à rechercher des solutions à ces innombrables problèmes, de concert avec des experts nationaux des 15 pays de la CEDEAO, avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec les partenaires régionaux et internationaux (financiers et techniques) ainsi qu’avec les organisations de la société civile et le monde universitaire. La région reste extrêmement reconnaissante envers nos nombreux partenaires et envers toutes les parties prenantes qui ont travaillé avec l’Organisation en vue d’impacter les populations de la région.

Nous avons, de commun accord avec les ministres de la santé de la région, convenu de cinq grands domaines thématiques à savoir : la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, la lutte contre les épidémies et les maladies non transmissibles (y compris l’élimination du paludisme), l’amélioration de l’accès à des médicaments et vaccins de très bonne qualité à un coût abordable, la recherche continue de normes de plus en plus élevées de qualité en matière de soins de santé et la collecte régulière et la publication de statistiques sanitaires précises spécifiques à la région. Afin de nous assurer du succès dans ces domaines thématiques, nous nous évertuons à améliorer les capacités humaines, en particulier en matière de leadership et de gouvernance, à renforcer les réseaux qui existent dans la région et à faire du plaidoyer en faveur d’un financement national plus accru de la santé afin d’assurer la durabilité des efforts en cours en ce qui concerne l’amélioration de la santé.

Nous nous contenterons ici d’évoquer juste quelques exemples. Au cours de l’année écoulée, nous avons continué de nous faire les défenseurs du renforcement et de la mise en réseau des institutions nationales de santé publique dans chacun des 15 pays, comme rempart contre les grandes épidémies qui constituent une préoccupation de santé publique. Nous avons par ailleurs, appuyé la formation de centaines d’épidémiologistes de terrain, mis à la disposition de certains pays, des laboratoires mobiles pour le dépistage rapide de maladies suspectes et entrepris l’installation ciblée de caméras thermiques aux frontières de notre région pour améliorer la détection des voyageurs souffrant de maladies fébriles dont l’état pourrait nécessiter qu’on effectue des examens supplémentaires.

Nous avons en outre initié plusieurs programmes pour améliorer la santé sexuelle et reproductive des femmes, en particulier en ce qui concerne les jeunes femmes, dans le cadre des efforts visant à améliorer le dividende démographique dans notre région. A ce propos, des produits contraceptifs ont été mis à la disposition de plusieurs pays et des ateliers ont été organisés au profit des représentants des parlements nationaux des jeunes. Nous avons également mis en place trois centres d’excellence pour la formation spécialisée des infirmières et sages-femmes dans la région du Sahel, et plus de 700 infirmières et sages-femmes ont été formées aux techniques modernes de contraception.

Parmi les principaux domaines thématiques qu’englobe notre travail en général, les questions clés qui retiendront notre attention à court et à moyen terme sont les suivantes : aider le plus grand nombre possible de pays à passer du contrôle à l’élimination du paludisme, convenir d’un mécanisme commun d’homologation des produits pharmaceutiques pour nos 15 pays afin de parvenir à une production régionale de produits pharmaceutiques, et mettre en œuvre une stratégie en matière de capital humain, en particulier en ce qui concerne le leadership et la gouvernance de la santé, l’objectif étant de maximiser le rapport qualité-prix pour chaque centime allouée à la santé dans la région. Nous continuerons à interagir non seulement avec nos parlementaires de la région, mais aussi avec ceux de la Mauritanie et du Tchad dans le cadre d’un projet lancé en 2017 pour assurer » le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques démographiques pour le développement » dans nos pays.

Je saisis cette occasion pour exprimer ma profonde gratitude aux Ministres de la Santé de l’espace CEDEAO dont le soutien à l’OOAS a été total. Nous travaillerons sans relâche sur les questions spécifiques d’intérêt immédiat dont ils ont convenu récemment, telles que le leadership et la gouvernance, l’harmonisation de la réglementation régionale des produits pharmaceutiques, la coopération dans le cadre des activités transfrontalières et le partage des bonnes pratiques. Le consensus a été établi sur le fait qu’un financement accru de la santé, en particulier par des sources nationales, permettra aux pays d’atteindre la couverture sanitaire universelle. De même, la mise à contribution des ressources du secteur privé permettra d’accélérer le développement de centres régionaux d’excellence en soins de santé afin de réduire l’énorme fardeau humain et économique du tourisme médical.

Cela fait à peine 5 ans que l’épidémie dévastatrice de la maladie à virus Ebola qui a sévi dans la région, et qui malgré les retards et les erreurs observés au début, a finalement été vaincue grâce aux efforts coordonnés, conjugués et concertés de plusieurs parties prenantes, dont l’OOAS. La victoire contre Ebola a finalement été assurée grâce à un changement de comportement quand les populations ont abandonné les pratiques culturelles néfastes telles que le lavage des corps des personnes décédées. Nous ne devons donc jamais oublier la leçon essentielle selon laquelle tous nos efforts ne produiront des résultats qu’avec le consentement et la participation active de l’ensemble des populations. Pour y parvenir, les organisations de la société civile, les collectivités locales, les acteurs à la base ainsi que les responsables au niveau décentralisé continueront à jouer un rôle central dans notre planification et dans nos activités.

Enfin, je remercie les chefs d’Etat et de gouvernement des 15 Etats de la CEDEAO pour leur engagement en faveur des soins de santé de qualité au profit des populations. En ce 32ème anniversaire de la création de l’OOAS, nous plaidons pour que chaque pays mette en place des plates-formes multisectorielles sur les questions pertinentes de santé telles que le paludisme, et pour que les pays s’efforcent également davantage de se conformer à la Déclaration d’Abuja qui appelle tous les pays à allouer 15% de leurs budgets nationaux au secteur de la santé.

Merci à vous tous.

Professeur Stanley OKOLO

Directeur Général, OOAS